Le 3 février dernier Georges Wilson est mort à Paris. N’importe quel site ou blog théâtral vous dira que Wilson est arrivé encore jeune au Festival d’Avignon en 1952 pour jouer Lorenzaccio, et qu’il y est resté longtemps par la suite (entre autres: le Prince de Hambourg en 1956, aux côtés de Gérard Philipe et de Jeanne Moreau, ou Macbeth où il retrouva deux autres monstres sacrés du théâtre, Alain Cuny et Maria Casarès). Il vous diront aussi qu’il a été directeur du Théâtre National Populaire (TNP de Paris), après Jean Vilar du 1963 à1972.
Les sites les plus documentés vous raconteront aussi de « son physique, sa voix âpre et tendre, ainsi que son autorité au service de ses personnages, leur donnant une force, qui n'excluait pas une très grande sensibilité» comme de sa carrière cinématographique, dont nous soulignons son rôle de l'aumônier dans le Dialogue des carmélites (1960).
Nous voulons juste rappeler que Georges Wilson a participé à ce que, dans l’après-guerre, on appelait le «théâtre populaire», un théâtre qui, au moins au niveau de tentative, se proposait non pas de sauver l’homme, non pas de se substituer à une religion intellectuelle ou un credo d’une élite culturelle, mais qui tout simplement voulait regagner sa place, conduire son public à se reconnaître partie d’une communauté humaine, à s’interroger sur lui-même, sur sa réalité et le faire en tant qu’homme libre.
«J’ai débarqué à Avignon en 1952 pour jouer dans Lorenzaccio. Cela reste le plus beau souvenir de ma vie. La troupe était composée de jeunes qui avaient quatre ans de guerre derrière eux. Enfin on respirait», rappelait-il.
Tapez «Georges Wilson » sur http://www.ina.fr/art-et-culture, bon spectacle.
Les sites les plus documentés vous raconteront aussi de « son physique, sa voix âpre et tendre, ainsi que son autorité au service de ses personnages, leur donnant une force, qui n'excluait pas une très grande sensibilité» comme de sa carrière cinématographique, dont nous soulignons son rôle de l'aumônier dans le Dialogue des carmélites (1960).
Nous voulons juste rappeler que Georges Wilson a participé à ce que, dans l’après-guerre, on appelait le «théâtre populaire», un théâtre qui, au moins au niveau de tentative, se proposait non pas de sauver l’homme, non pas de se substituer à une religion intellectuelle ou un credo d’une élite culturelle, mais qui tout simplement voulait regagner sa place, conduire son public à se reconnaître partie d’une communauté humaine, à s’interroger sur lui-même, sur sa réalité et le faire en tant qu’homme libre.
«J’ai débarqué à Avignon en 1952 pour jouer dans Lorenzaccio. Cela reste le plus beau souvenir de ma vie. La troupe était composée de jeunes qui avaient quatre ans de guerre derrière eux. Enfin on respirait», rappelait-il.
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