lunedì 29 agosto 2011
Les protagonistes de l'Ecluse, deuxième partie
Brigitte Sabouraud nait en 1922. Ses parents Raimond-Jacques et Marie-Rose, Sabouraud1 eurent trois enfants : Brigitte, l'aînée; Olivier le second (1924-2006) et Virginie Marie Aimée, sa sœur (1926-1956)2. Elle est la nièce du poète Philippe Soupault et de Jean de Brunhoff, le créateur de Babar et, par conséquent aussi la cousine de Laurent de Brunhoff qui continue les aventures du célèbre éléphant français.
Elle fit ses classes chez Charles Dullin et débuta au cabaret « Chez Suzy Solidor » où elle récita puis chante des poèmes. L'établissement que Suzy Solidor venait d'ouvrir en février 1949, rue Balzac, est abandonné par celle-ci à la fin des années 1950, laissant Brigitte Sabouraud sans scène de cabaret.
Elle enchaîne aussi, à cette époque, sur des petits rôles au théâtre, et c'est ainsi qu'en 1949, on retrouve Brigitte Sabouraud en temps que comédienne au Théâtre de l'Œuvre dans Saint Parapin de Malakoff : une pièce écrite par Albert Vidalie, mise en scène du jeune Charles Bensoussan, avant qu'il ne devienne Philippe Clair, avec des décors de Klementieff3.
Début 1951, avec 3 autres artistes André Schlesser, Marc Chevalier et Léo Noël, elle crée le minuscule mais non moins mythique Cabaret L'Écluse à la place du café de l'Écluse.
Brigitte Sabouraud donne bientôt régulièrement des récitals sur la scène de cabaret à l'Écluse. Elle s’accompagnera par la suite à l’accordéon et se créra un véritable répertoire de chansons de marins, de textes de Francis Carco et de créations personnelles, dont certaines furent reprises par la chanteuse Barbara. Celle-ci lui doit ses premières apparitions sur scène au Cabaret L'Écluse et son succès naissant.
« Silhouette de coin de rue, jupe noire et foulard rouge, Brigitte Sabouraud épinglée par le phare du projecteur propose hardiment ses fleurs : Lilas, muguet, chéri, c’est le printemps, si tu voulais… De la houle de son accordéon surgissent maintenant des paysages marins : Ça sent le goémon, les algues mirliflores… », écrira Marc Chevalier, dans son livre « L’Écluse, mémoires d’un cabaret ».
Son nom reste indissociable de celui de Barbara, qu’elle contribua à faire connaître et des artistes estampillés « rive gauche ». « J’ai toujours beaucoup aimé Barbara. C’est moi qui l’ai fait commencer à l’Écluse. Je chantais, j’écrivais des chansons, mais je m’occupais aussi de l’organisation des programmes. J’étais la présidente-directrice générale de l’Écluse », confiait-elle en mai 1998 au micro de Marie-Hélène Parinaud sur Radio Bleue4.
Barbara dira d'elle : « La place que j'occupe à l'Ecluse, c'est elle qui aurait dû l'avoir. » (Gilles Schlesser, Le Cabaret "rive gauche", édition de l'Archipel, 2006, p. 626)
Dans les années 1960, Brigitte Sabouraud signe avec les productions Jacques Canneti. Plusieurs disques sortiront dont on trouve peu de trace.
Les dernières années de son vie, elle a travaillé à l'écriture d’un livre de souvenirs4.
Elle est décèdée en 2002, et est inhumée au cimetière de Chaville5 (92).
N'ayant pas trouvé le temps ou l'envie de fonder un foyer, elle ne laisse pas d'héritiers directs, ses affaires sont ensuite administrées par son frère Olivier (père de 2 enfants : Nicole et Frédéric) jusqu'au décès de ce dernier en 2006.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Brigitte_Sabouraud
domenica 28 agosto 2011
Sigur Rós - Starálfur (Planet Earth)
Blá nótt yfir himininn
Blá nótt yfir mér
Horf-inn út um gluggann
Minn með hendur
Faldar undir kinn
Hugsum daginn minn
Í dag og í gær
Blá náttfötin klæða mig í
Beint upp í rúm
Breiði mjúku sængina
Loka augunum
Ég fel hausinn minn undir sæng
Starir á mig lítill álfur
Breytir mér í, en hreyfist ekki
Úr stað – sjálfur
Starálfur
Opna augun
Stírurnar úr
Teygi mig og tel (Hvort ég sé ekki)
Kominn aftur og alltalltílæ
Samt vantar eitthvað
Eins og alla veggina
(Starir á mig lítill álfur)
(Breytir mér í)
by Sigur Ros
Blue night over the sky
Blue night over me
Disappearing out the window
With my hands
Hidden under my cheeks
I think about my day
Today and yesterday
I put on my blue pajamas
Go straight to bed
I caress the soft covers
Close my eyes
I hide my head under the sheets
A little elf stares at me
Turns me in, but doesn't move
From his place – himself
A staring elf
I open my eyes
The crusts come off
I stretch myself and check (If I haven't)
Once again and everything is okay
Still there is something missing
Like all the walls
(A little elf stares at me)
(Turns me in)
Expo 2015: il masterplan
Gli architetti Stefano Boeri (Studio Boeri), Richard Burdett, Mark Rylander (McDonough & Partners) e Jacques Herzog (Herzog & De Meuron) hanno immaginato l'Expo 2015 come un Giardino Planetario,
Monografie: Louis Kahn
Louis Kahn è il solo architetto della seconda metà del novecento che può essere collocato nell'Olimpo di Le Corbusier, di Walter Gropius, di Frank Llyod Wright e di Ludwig Mies van der Rohe.
Dopo la guerra diventa professore di architettura a Yale e ottiene nel biennio 1950-1951 una borsa Fulbright all'Accademia americana di Roma che gli permette di viaggiare anche nel bacino del Mediterraneo. Al ritorno a Philadelphia il suo stile muta radicalmente e la realizzazione alla fine degli anni Cinquanta dei laboratori Richards all'Università di Pennsylvania - di cui dal 1956 è diventato professore - lo proietta all'attenzione critica internazionale. I capolavori si succedono l'uno all'altro e l'architetto ottiene anche incarichi fuori degli Stati Uniti. Il dibattito architettonico del secondo dopoguerra viene profondamente vivificato dal lavoro di Kahn e la sua influenza è decisiva in architetti come Robert Venturi, Charles Moore, Louis Sauer, Mario Botta, Romaldo Giurgola e tanti altri. Il dettato razionalista che lega meccanicamente forma e funzione, lascia il posto alla riflessione sulle ragioni umane, simboliche e istituzionali del costruire. A quello che il maestro chiama il voler essere di ogni progetto. La separazione tra il momento razionale e quello espressivo della progettazione viene definitivamente superata. La forma, nelle costruzioni di Kahn, ridiventa funzione e la funzione, forma. La morte lo coglie il 17 marzo del 1974 al ritorno da Ahmedabad per una supervisione del cantiere dell'Istituto Indiano di Amministrazione che insieme al parlamento di Dacca lascia tracce visibili del suo pensiero anche nella lontana India.
Il lavoro del Kahn che opera negli anni Trenta e nel periodo bellico ha una chiara impronta funzionalista e si sviluppa in progetti di urbanistica e per la razionalizzazione degli insediamenti da edificare in supporto allo sforzo bellico degli Stati Uniti. Oltre ai temi di rilevanza sociale, condotti in associazione con Howe e Storonov, l'architetto progetta case unifamilari che riecheggiano i motivi formali e gli impianti di Walter Gropius e Marcel Breuer emigrati dalla Germania. In queste case non vi è alcun elemento che lasci presagire il successivo sviluppo di Kahn, eccetto un forte senso di radicamento al terreno della costruzione. Il passaggio da questa prima fase funzionalista al Kahn maturo è segnata dai disegni che l'architetto esegue nel 1950-51 nei suo viaggio nel bacino del Mediterraneo. È la premessa che apre la strada allo sviluppo della sua poetica. I capolavori cominciano a nascere dalla metà degli anni Cinquanta: la nuova Galleria d'arte di Yale, i laboratori Richards a Philadelphia, l'Unitarian Church a Rochester, l'istituto Salk a La Jolla, la biblioteca Philips a Exeter, il museo Kimbell a Fort Worth.
Tre materiali assumono il valore di autentiche pietre miliari del percorso artistico di Kahn e permettono di cogliere con chiarezza il passaggio dall'architetto di scuola bauhausiana, al grande innovatore successivo.
sabato 27 agosto 2011
Ali Ferzat
venerdì 26 agosto 2011
L'Ecluse, histoire d'un cabaret
Le cabaret l'Écluse se trouvait au 15 du quai des grands Augustins à Paris VI (métro Saint Michel).
La salle toute en longueur pouvait contenir jusqu'à soixante dix spectateurs. La scène au fond de la salle mesure 3,50 mètres sur 2 mètres. Une bâche vert vif ornée d'une bouée et d'un filet de pèche couvre le mur du fond . Un piano droit (venant de chez Jeannette Gares) occupe le côté gauche de la scène. Des banquettes de moleskine rouge ourlé de clous de cuivre s'alignent le long des murs face aux tables. Des tabourets servent de sièges d'appoint. Le sol en parquet rend sonore le bruit des pas. Au bar à droite en entrant Jeannette Garès puis André Tosi accueillent les clients, un scaphandrier attend les visiteurs à l'entrée. Voilà le décor planté.
Le café de l'Ecluse ouvre en 1949. René Legueltel (propriétaire par la suite du cabaret Galerie 55, 55 rue de Seine à Paris) dirige le lieu. Alors s'y produisent Léo Ferré, Francis Lemarque, le mime Marceau, Marc et André….
Auparavant ce lieu abrita vers 1900 un marchand de musique. Entre les deux guerres monsieur Dussart y ouvre un bistrot de mariniers. Après la seconde guerre mondiale un spécialiste de livres anciens Jean Marie Brunier s'installe 15 quai des Grands Augustins.
L'aventure du café de l'Ecluse dure quelques mois. Brigitte Sabouraud, Léo Noël, Marc Chevalier et André Schlesser prennent la direction du lieu. Les spectacles débutent le 6 février 1950. Léo Noël assurera l'animation du cabaret jusqu'à sa mort en 1966. Puis Marc Chevalier et André Schlesser prennent le relais. Brigitte Sabouraud se retire en 1970. Les membres de l'équipe auditionnent les candidats chaque premier mercredi du mois de 17 à 20 h. Souvent les artistes, l'équipe des quatre de l'Ecluse se retrouvent au bar tout proche La Boule d'or (4 place St Michel).
Dans la seconde moitié des années 50 L'Écluse est le cabaret en vogue du quartier latin. Il représente l'esprit rive gauche de la chanson française.
Sont proposés des tours de chant, des mimes, des marionnettes, des théâtres d'ombres, des comiques.......
Tous les soirs sauf lundi le spectacle commence à 23 heures et se prolonge jusqu'à 1 heure du matin. Il comprend six attractions avec un temps de passage pour chacune de 10 à 20 minutes. L'artiste confirmé du moment passe en numéro six. Souvent dès 22 heures la salle affiche complet.
Parmi les artistes qui débutèrent ou passèrent à l'Écluse se trouvent Cora Vaucaire, Barbara, Marie Paule Belle, Christine Sèvres, Philippe Noiret, Pierre Richard, Marcel Marceau, Pia Colombo, Yvan Dautin, Jacques Fabbri, les frères ennemis....
Des problèmes financiers arrivent. Tous les anciens pensionnaires de l'Écluse participent pour aider au sauvetage de l'Ecluse. Mais en vain. Un spectacle prévu au théâtre du Châtelet le 7 novembre 1974 sera annulé à cause d'une grève des machinistes. Au début de 1975 l'Écluse ferme définitivement ses portes.
En 1978 un bar à vins ouvre ses portes. Les nouveaux propriétaires transforment légèrement la salle. La salle conserve son atmosphère d'antan. Le comptoir occupe l'emplacement de la scène de jadis. Le bar à vins s'appelle toujours l'Écluse…...
http://francois.faurant.free.fr/ecluse/barbara_ecluse.htmlmartedì 23 agosto 2011
Divide et impera. A noi tutta l’in-giustizia
INTERVISTA A VLADIMIR SABILLON, TONALESTATE 2011
8 agosto 2011
Gli chiediamo cosa sia l’arte. Sabillon risponde che oggi è diventata un privilegio per pochi. In altre epoche era forse più facile avere un contatto con l’arte la quale faceva parte della vita quotidiana. Per me l’arte, oggi, deve essere segno che richiama l’uomo a uno stato superiore di conoscenza e di domanda su di sé e sull’universo, che lo porti, insomma, a domandarsi sul senso del suo esistere.
Alla domanda del motivo per cui scelga per i suoi quadri temi così scomodi e provocanti, Vladimir dice che, proprio perché l’arte deve muovere dei sentimenti, servono dei temi che non lascino indifferente chi guarda. Non voglio che l’arte si riduca al “puro bello”, ma che faccia scattare la molla profonda dell’umanità nell’uomo.
Quale circostanza è accaduta nella sua vita, quale maestri, perché Lei decidesse questa strada?
I primi anni del mio lavoro si svolsero in Honduras, mio paese natale. La costante situazione d’ingiustizia e disagio che gravava e ancora opprime il mio popolo, hanno fatto in modo che il mio coinvolgimento nell’arte fosse una responsabilità nei confronti della realtà. In seguito, venendo in Italia a studiare, ho conosciuto quelli che si sono svelati dei veri amici perché mi hanno insegnato che impegnarsi seriamente nel proprio lavoro è servire l’uomo e io vorrei farlo attraverso la pittura.
A BREVE DISPONIBILI SUL SITO www.tonalestate.org
Gabriela Vaccari: La arcilla fundamental de nuestra obra es la juventud (Vincitrice del premio Hunger of Justice, Maison Artistique DaSeyn)
Marcela Zamora: “María en tierra de nadie”
Otoniel Itsa Sabillón Ordoñez: “Nos han obligado al Heroismo” (Vincitore del premio Hunger of Justice, Maison Artistique DaSeyn)
“Walking Africa Deserves a Nobel Nobel Peace Prize for African Women”
Hasbi Vladimir Sabillón Ordóñez: “Volti verso il potere”
domenica 21 agosto 2011
Pourquoi ont-ils peur d'un théâtre?
Attaque de l’armée israélienne et arrestations
au Freedom Theatre de Jénine
Le théâtre palestinien en danger
Madame, Monsieur,
Nous, Les Amis du Théâtre de la Liberté, soutenons le Freedom Théâtre du camp de réfugiés de Jénine qui promeut « la puissance de la culture contre la culture de puissance » (Edouard Saïd). Ce théâtre a fait d’un lieu d’exclusion un espace de liberté. Un espace où la parole reprenait ses droits et où la jeunesse palestinienne s’exprimait librement et s’expérimentait à l’art théâtral.
Depuis sa création en 2006, nous participons financièrement à son fonctionnement et intervenons pour faire valoir ses créations artistiques afin que celles-ci soient programmées « hors les murs ».
C’est à ce titre que nous avons organisé et réalisé cette année une tournée du Freedom Theatre en France. Il y a vingt jours encore, une troupe de huit jeunes acteurs achevait leur tournée, lors de laquelle elle a joué « Sho Kman – Et quoi encore ? ». Cette pièce met en scène de façon tragique et artistique les dangers et la violence auxquels est confrontée une jeunesse qui vit sous occupation. Après l’assassinat de Juliano Mer Khamis, directeur et fondateur de ce théâtre, le public et les jeunes acteurs ont retrouvé l’espoir d’un avenir pour le Freedom Theatre
Or, au matin du 27 Juillet à 3 h 30, une attaque criminelle contre ce lieu culturel a eu lieu par un commando de cinquante soldats israéliens cagoulés. Adnan Naghnaghiye, régisseur général des lieux, et Bilal Saadi, membre du Conseil d’administration, ont été arrêtés et sont actuellement en détention dans les prisons de haute sécurité de Jalame et Meggiddo à l’intérieur du territoire israélien.
Le service de sécurité israélien a décrété leur détention administrative (procédure illégale au regard du droit international) qui bafoue la quatrième convention de Genève. A ce jour, ils n’ont pu rencontrer leur avocate, Smadar Ben-Natan. La raison donnée par l’armée israélienne est que les détenus ont « agi contre la sécurité de la région », ce qui est une accusation arbitraire. Nous nous étonnons de cet argument fallacieux. Ces responsables du théâtre ont été arrêtés en Cisjordanie et ce, en présence du Directeur par intérim, Jacob Gough, et Jonatan Stanczak, co-fondateur du Freedom Theatre.
Amnesty International décrit la détention administrative en Israël comme : " ….une procédure permettant de maintenir des détenus en prison sans chef d’inculpation. Aucun chef d’inculpation n’est posé, et il n’y a aucune intention de juger le détenu. L’ordre de détention condamne le détenu à une période spécifique d’emprisonnement. Avant, ou à l’expiration de celui-ci, il peut être renouvelé et ce indéfiniment…."
Selon, l’ONG Addameer, une organisation des droits de l’homme palestinienne de soutien aux prisonniers, le premier paragraphe du dernier décret militaire israélien précise : "Si un commandant militaire estime qu’il est nécessaire d’emprisonner une personne pour des raisons de sécurité, il ne peut le faire pour une période excédant 6 mois, après quoi il a le droit de renouveler la détention pour une période de six mois conformément au décret original. La décision relative à la détention administrative peut être prise sans que soit nécessaire la présence du détenu…"
L’ONG B’Tselem (centre israélien d’information pour les droits de l’homme dans les territoires occupés) déclare que « Les autorités utilisent la détention administrative en tant qu’alternative rapide et efficace au procès criminel, principalement quand elles n’ont pas de preuves suffisantes pour accuser l’individu ».
C’est pourquoi, nous vous demandons d’intervenir auprès des autorités israéliennes et/ou françaises pour obtenir la libération immédiate d’Adnan Naghnaghiye, de Bilal Saadi et de Rami Awni Hwayel, étudiant de 20 ans de l’Acting School du Freedom Theatre, dont nous venons d’apprendre l’arrestation à un checkpoint le 06 août 2011.
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Les Amis du Théâtre de la Liberté
Paris, le 08 août 2011
theatrejenine@yahoo.fr
Il seminatore al tramonto, Museo Kröller-Müller do Otterlo
A DaSeyn piacerebbe ricominciare quest’anno come quell’uomo solo nel suo campo (eppure le pennellate rapide che danno forma al suo volto e alla sua postura lasciano trasparire la sicurezza di essere accompagnato. “Di sicuro il raccolto sarà buono, di sicuro riabbracceró la mia famiglia stasera, di sicuro questo seme che getto oggi sarà il pane che ci terrà in vita domani” sembra pensare quel giovane). E’ presente quel seminatore, immerso nella suo campo a testa alta, cosciente che il seme ricevuto, ch’egli custodisce con una mano nella sua saccoccia e che dona alla terra con l’altra, dà senso e rende fertile quella realtà, quel suo esistere per un certo periodo in questo mondo. Lui lo sa che il raccolto non dipenderà solo dal suo seminare. Ma quel seme amato e gettato sembra promettere già che dopo il tramonto di oggi, gli verrà dato un altro giorno, un altro campo rigoglioso e nuovo. Ecco, quel seme ancora immaturo gettato sperando che la terra e il tempo lo aiutino a crescere, é simile alla sicurezza che si prova quando sentiamo il nostro nome pronunciato da chi ci ama, la sicurezza che ci ha dato lo sguardo buono di nostra madre o l’affetto gratuito di un amico, segni di un amore più grande e immeritato. Seminare quel positivo che noi abbiamo intravisto, o meglio che si é lasciato intravedere, che ha fatto capolino, nel nostro campo da coltivare. Di che si tratta? E io chi sono? Vogliamo ricominciare da lí, dall’interrogare la realtà come dato oggettivo (e l’arte, in quanto ricerca umana del senso della realtà) perché possa svelarsi il positivo nascosto nel cuore dell’uomo sotto strati di cose e desideri inutili, per poterne informare tutte le cose che abbiamo tra le mani. Buon rientro.
martedì 16 agosto 2011
La Biblioteca di Babele
L'universo (che altri chiama la Biblioteca) si compone d'un numero indefinito, e forse infinito, di gallerie esagonali, con vasti pozzi di ventilazione nel mezzo, bordati di basse ringhiere. Da qualsiasi esagono si vedono i piani superiori e inferiori, interminabilmente. La distribuzione degli oggetti nelle gallerie è invariabile. Venticinque vasti scaffali, in ragione di cinque per lato, coprono tutti i lati meno uno; la loro altezza, che è quella stessa di ciascun piano, non supera di molto quella d'una biblioteca normale. Il lato libero dà su un angusto corridoio che porta a un'altra galleria, identica alla prima e a tutte. A destra e a sinistra del corridoio vi sono due gabinetti minuscoli. Uno permette di dormire in piedi; l'altro di soddisfare le necessità fecali. Di qui passa la scala spirale, che s'inabissa e s'innalza nel remoto. Nel corridoio è uno specchio, che fedelmente duplica le apparenze. Gli uomini sogliono inferire da questo specchio che la Biblioteca non è infinita (se realmente fosse tale, perché questa duplicazione illusoria?) io preferisco sognare che queste superfici argentate figurino e promettano l'infinito... La luce procede da frutti sferici che hanno il nome di lampade. Ve ne sono due per esagono, su una traversa. La luce che emettono è insufficiente, incessante.
Come tutti gli uomini della Biblioteca, in gioventù io ho viaggiato; ho peregrinato in cerca di un libro, forse del catalogo dei cataloghi; ora che i miei occhi quasi non possono decifrare ciò che scrivo, mi preparo a morire a poche leghe dall'esagono in cui nacqui. Morto, non mancheranno mani pietose che mi gettino fuori della ringhiera; mia sepoltura sarà l'aria insondabile; il mio corpo affonderà lungamente e si corromperà e si dissolverà nel vento generato dalla caduta, che è infinta. Io affermo che la Biblioteca è interminabile. Gli idealisti argomentano che le sale esagonali sono una forma necessaria dello spazio assoluto o, per lo meno, della nostra intuizione dello spazio. Ragionano che è inconcepibile una sala triangolare o pentagonale. (I mistici pretendono di avere, nell'estasi, la rivelazione d’una camera circolare con un gran libro circolare dalla costola continua, che fa il giro completo delle pareti; ma la loro testimonianza è sospetta; le loro parole, oscure. Questo libro ciclico è Dio.) Mi basti, per ora, "ripetere la sentenza classica: «La Biblioteca è una sfera il cui centro esatto è qualsiasi esagono, e la cui circonferenza è inaccessibile».
A ciascuna parete di ciascun esagono corrispondono cinque scaffali; ciascuno scaffale contiene trentadue libri di formato uniforme; ciascun libro è di quattrocentodieci pagine; ciascuna pagina, di quaranta righe; ciascuna una riga, di quaranta lettere di colore nero. Vi sono anche delle lettere sulla costola di ciascun libro; non, però, che indichino o prefigurino ciò che diranno le pagine. So che questa incoerenza, un tempo, parve misteriosa. Prima d'accennare alla soluzione (la cui scoperta, a prescindere dalle sue tragiche proiezioni, è forse il fatto capitale della storia) voglio rammentare alcuni assiomi.
Primo: La Biblioteca esiste ab aeterno. Di questa verità, il cui corollario immediato è l'eternità futura del mondo, nessuna mente ragionevole può dubitare. L'uomo, questo imperfetto bibliotecario, può essere opera caso o di demiurghi malevoli; l'universo, con la sua elegante dotazione di scaffali, di tomi enigmatici, di infaticabili scale per il viaggiatore e di latrine per il bibliotecario seduto, non può essere che l'opera di un dio. Per avvertire la distanza che c'è tra il divino e l’umano, basta paragonare questi rozzi, tremuli sim¬boli che La mia fallibile mano sgorbia sulla copertina d’un libro, con le lettere organiche dell’interno: puntuali, delicate, nerissime, inimitabilmente simmetriche.
Secondo: Il numero dei simboli ortografici è di venticinque (*). Questa constatazione permise, or sono tre secoli, di formulare una teoria generale della Biblioteca e di risolvere soddisfacentemente il problema che nessuna congettura aveva permesso di decifrare: la natura informe e caotica di quasi tutti i libri. Uno di questi, che mio padre vide in un esagono del circuito quindici novantaquattro, constava delle lettere M C V, perversamente ripetute dalla prima all’ultima riga. Un altro (molto consultato in questa zona) è un mero labirinto di lettere, ma l’ultima pagina dice Oh tempo le tue piramidi. E ormai risaputo: per una riga ragionevole, per una notizia corretta, vi sono leghe di insensate cacofonie, di farragini verbali e di incoerenze. (So d’una regione barbarica i cui bibliotecari ripudiano la super¬stiziosa e vana abitudine di cercare un senso nei libri, e la paragonano a quella di cercare un senso nei sogni o nelle linee caotiche della mano... Ammettono che gli inventori della scrittura imitarono i venticinque simboli naturali, ma sostengono che questa applicazione è casuale, e che i libri non significano nulla di per sé. Questa affermazione, lo vedremo, non è del tutto erronea.)
Per molto tempo si credette che questi libri impenetrabili corrispondessero a lingue preterite o remote. Ora, è vero che gli uomini più antichi, i primi bibliotecari, parlavano una lingua molto diversa da quella che noi parliamo oggi; è vero che poche miglia a destra la lingua è già dialettale, e novanta piani più sopra è incomprensibile. Tutto questo, lo ripeto, è vero, ma quattrocentodieci pagine di inalterabili M C V non possono corrispondere ad alcun idioma, per dialettale o rudimentale che sia. Alcuni insinuarono che ogni lettera poteva influire sulla seguente, e che il valore di M C V nella terza riga della pagina 71 non era lo stesso di quello che la medesima serie poteva avere in altra riga di altra pagina; ma questa vaga tesi non prosperò. Altri pensarono a una crittografia; quest’ipotesi h stata universalmente accettata, ma non nel senso in cui la formularono i suoi inventori.
Cinquecento anni fa, il capo d’un esagono superiore (**) trovò un libro tanto confuso come gli altri, ma in cui v’erano quasi due pagine di scrittura omogenea, verosimilmente leggibile. Mostrò la sua scoperta a un decifratore ambulante, e questo gli disse che erano scritte in portoghese; altri gli dissero che erano scritte in yiddish. Poté infine stabilirsi, dopo ricerche che durarono quasi un secolo, che si trattava d’un dialetto samoiedo-lituano del guaranì, con inflessioni di arabo classico. Si decifrò anche il contenuto: nozioni di analisi combinatoria, illustrate con esempi di permutazioni a ripetizione illimitata. Questi esempi permisero a un bibliotecario di genio di scoprire la legge fondamentale della Biblioteca. Questo pensatore osservò che tutti i libri, per diversi che fossero, constavano di elementi eguali: lo spazio, il punto, la virgola, le ventidue lettere dell’alfabeto. Stabilì, inoltre, un fatto che tutti i viaggiatori hanno confermato: non vi sono, nella vasta Biblioteca, due soli libri identici. Da queste premesse incontrovertibili dedusse che Ia Biblioteca è totale, e che i suoi scaffali registrano tutte le possibili combinazioni del venticinque simboli ortografici (numero, anche se vastissimo, non infinito) cioè tutto cioè ch’è dato di esprimere, in tutte le lingue. Tutto: la storia minuziosa dell’avvenire, le autobiografie degli arcangeli, il catalogo fedele della Biblioteca, migliaia e migliaia di cataloghi falsi, la dimostrazione della falsità di questi cataloghi, la dimostrazione della falsità del catalogo autentico, l’evangelo gnostico di Basilide, il commento di questo evangelo, il commento del commento di questo evangelo, il resoconto veridico della tua morte, Ia traduzione di ogni libro in tutte le lingue, le interpolazioni di ogni libro in tutti i libri.
Quando si proclamò che la Biblioteca comprendeva tutti i libri, la prima impressione fu di straordinaria felicità. Tutti gli uomini si sentirono padroni di un tesoro intatto e segreto. Non v’era problema personale o mondiale la cui eloquente soluzione non esistesse: in un qualche esagono. L’universo era giustificato, l’universo attingeva bruscamente le dimensioni illimitate della speranza. A quel tempo si parlò molto delle Vendicazioni: libri di apologia e di profezia che giu¬stificavano per sempre gli atti di ciascun uomo dell’universo e serbavano arcani prodigiosi per il sue futuro. Migliaia di ambiziosi abbandonarono il dolce esagono natale e si lanciarono su per le scale, spinti dal vano proposito di trovare la propria Vendicazione. Questi pellegrini s’accapigliavano negli stretti corridoi, profferivano oscure minacce, si strangolavano per le scale divine, scagliavano I libri ingannevoli nei pozzi senza fondo, vi morivano essi Stessi, precipitativi dagli uomini di regioni remote. Molti impazzirono... Le Vendicazioni esistono (io ne ho viste due, che si riferiscono a persone da venire, e forse non immaginarie), ma quei ricercatori dimenticavano che la possibilità che un uomo trovi la sua, o qualche perfida variante della sua, è sostanzialmente zero.
Anche si sperò, a quel tempo, nella spiegazione dei misteri fondamentali dell’umanità: l’origine della Biblioteca e del tempo. E’ verosimile che di questi gravi misteri possa darsi una spiegazione in parole: se il linguaggio del filosofi non basta, la multiforme Biblioteca avrà prodotto essa stessa l’inaudito idioma necessario, e i vocabolari e la grammatica di questa lingua. Già da quattro secoli gli uomini affaticano gli esagoni.. Vi sono cercatori ufficiali, inquisitori. Li ho visti nell’eser¬cizio della loro funzione: arrivano sempre scoraggiati parlano di scale senza un gradino, dove per poco non s’ammazzarono; parlano di scale e di gallerie con il bibliotecario; ogni tanto, prendono il libro più vicino e lo sfogliano, in cerca di parole infami. Nessuno, visibilmente, s’aspetta di trovare nulla.
Alla speranza smodata, com’è naturale, successe una eccessiva depressione. La certezza che un qualche scaffale d’un qualche esagono celava libri preziosi e che questi libri preziosi erano inaccessibili, parve quasi intollerabile. Una setta blasfema suggerì che s’interrompessero le ricerche e che tutti gli uomini si dessero a mescolare lettere e simboli, fine a costruire, per un improbabile dono del caso, questi libri canonici. Le autorità si videro obbligate, a promulgare ordinanze severe. La setta sparì, ma nella mia fanciullezza ho visto vecchi uomini che lungamente s’occultavano nelle latrine, con dischetti di metallo in un bossolo proibito, e debolmente rimediavano al divino disordine.
Altri, per contro, credettero che l’importante fosse di sbarazzarsi delle opere inutili. Invadevano gli esagoni, esibivano credenziali non sempre false, sfogliavano stizzosamente un volume e condannavano scaffali interi: al loro furore igienico, ascetico, si deve l’insensata distruzione di milioni di libri. Il loro nome è esecrato, ma chi si dispera per i "tesori" che la frenenesia di coloro distrusse, trascura due fatti evidenti. Primo: la Biblioteca è cosi enorme che ogni riduzione d’origine umana risulta infinitesima. Secondo: ogni esemplare è unico, insostituibile, ma (poiché Ia Biblioteca è totale) restano sempre varie centinaia di migliaia di facsimili imperfetti, cioè di opere che non differiscono che per una lettera o per una virgola. Contrariamente all’opinione generale, credo dunque che le conseguenze delle depredazioni commesse dai Purificatori siano state esagerate a causa dell’orrore che quei fanatici ispirarono. Li sospingeva l’idea delirante di conquistare i libri dell’Esagono Cremisi: libri di formato minore dei normali; onnipotenti, illustrati e magici.
Sappiamo anche d’un’altra superstizione di quel tempo: quella dell’Uomo del Libro. In un certo scaffale d’un certo esagono (ragionarono gli uomini) deve esistere un libro che sia la chiave e il compendio perfetto di tutti gli altri: un bibliotecario l’ha letto, ed è simile a un dio. Nel linguaggio di questa zona si conservano alcune tracce del culto di quel funzionario remoto. Molti peregrinarono in cerca di Lui, si spinsero invano nelle più lontane gallerie. Come localizzare il venerando esagono segreto che l’ospitava? Qualcuno propose un metodo regressivo: per localizzare il libro A, consultare previamente il libro B; per localizzare il libro B, consultare previamente il libro C; e cosi all’infinito… In avventure come queste ho prodigato e consumato i miei anni.
Non mi sembra inverosimile che in un certo scaffale dell’universo esista un libro totale (***); prego gli dei ignoti che un uomo — uno solo, e sia pure da migliaia d’anni! — l’abbia trovato e l’abbia letto. Se l’onore e la sapienza e la felicità non sono per me, che siano per altri. Che il cielo esista, anche se il mio posto è all’inferno. Ch’io sia oltraggiato e annientato, ma che per un istante, in un essere, la Tua enorme Biblioteca si giustifichi.
Affermano gli empi che il nonsenso è normale nella Biblioteca, e che il ragionevole (come anche l’umile e semplice coerenza) è una quasi una miracolosa eccezione. Parlano (lo so) della "Biblioteca febbrile, i cui casuali volumi corrono il rischio incessante di mutansi in altri, e tutto affermano, negano e confondono come una divinità in delirio". Queste parole, che non solo denunciano il disordine, ma lo illustrano, testimoniano gene¬ralmente del pessimo gusto e della disperata ignoranza di chi le pronuncia. In realtà, la Biblioteca include tutte le strutture verbali, tutte le variazioni permesse dai venticinque simboli ortografici, ma non un solo nonsenso assoluto. Inutile osservarmi che il miglior volume dei molti esagoni che amministro s’intitola Tuono pettinato, un altro Il crampo di gesso e un altro Axaxaxas mlo. Queste proposizioni, a prima vista incoerenti, sono indubbiamente suscettibili d’una giustificazione crittografica o allegorica; questa giustificazione e verbale, e però, ex hypothesi, già figura nella Biblioteca. Non posso immaginare alcuna combinazione di caratteri
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che la divina Biblioteca non abbia previsto, e che in alcuna delle sue lingue segrete non racchiuda un terri¬bile significato. Nessuno può articolare una sillaba che non sia piena di tenerezze e di terrori; che non sia, in alcuno di quei linguaggi, il nome poderoso di un dio. Parlare è incorrere in tautologie. Questa epistola inutile e verbosa già esiste in uno del trenta volumi del cinque scaffali di uno degli innumerabili esagoni e cosi pure la sua confutazione. (Un numero n di lingue possibili usa lo stesso vocabolario; in alcune, il simbolo biblioteca ammette la definizione corretta di sistema duraturo e ubiquitario di gallerie esagonali, ma biblioteca sta qui per pane, o per piramide, o per qualsiasi altra cosa, e per altre cose stanno le sette parole che la definiscono. Tu, che mi leggi, sei sicuro d’intendere la mia lingua?)
Lo scrivere metodico mi distrae dalla presente condizione degli uomini, cui la certezza di ciò, che tutto sta scritto, annienta o istupidisce. So di distretti in cui i giovani si prosternano dinanzi ai libri e ne baciano con barbarie le pagine, ma non sanno decifrare non sola lettera. Le epidemie, le discordie eretiche, le peregrinazioni che inevitabilmente degenerano in banditismo, hanno decimato la popolazione. Credo di aver già accennato ai suicidi, ogni anno più frequenti. M’inganneranno, forse, la vecchiezza e il timore, ma sospetto che la specie umana — l’unica — stia per estinguersi, e che ha Biblioteca perdurerà: illuminata, solitaria, infinita, perfettamente immobile, armata di volumi preziosi, inutile, incorruttibile, segreta.
Aggiungo: infinita. Non introduco quest’aggettivo per un’abitudine retorica; dico che non è illogico pen¬sare che il mondo sia infinito. Chi lo giudica limitato, suppone che in qualche luogo remoto i corridoi e le scale e gli esagoni possano inconcepibilmente cessare; ciò che è assurdo. Chi lo immagina senza limiti, dimentica che e limitato il numero possibile dei libri. lo m’arrischio a insinuare questa soluzione: La Biblioteca è illimitata e periodica. Se un eterno viaggiatore Ia traversasse in una direzione qualsiasi, constaterebbe alla fine dei secoli che gli stessi volumi si ripetono nello stesso disordine (che, ripetuto, sarebbe un ordine: l’Ordine). Questa elegante speranza rallegra la mia solitudine (****).