giovedì 29 settembre 2011
L'ALTRO; culture e religioni per Les Editions de l'Atelier
From thegreateachers
I fatti della Norvegia hanno rivelato cio’ che succede in molte società europee che considerano lo straniero come una minaccia. E’ per questo che le Ediziotions de l’Atelier hanno iniziato una collana di libri per gli studenti dagli 11 ai 15 anni che introduca alla scoperta delle principali religioni. I ragazzi hanno, infatti, una conoscenza povera sia della loro religione che di quella del loro vicino, del loro compagno di banco. La collana si divide, seguendo le diverse classi, in una prima parte sulle feste religiose, una seconda sull’arte nelle diverse religioni, una terza sulle grandi domande della vita e un’ultima parte sul fondamento della vita. Lo scopo è permettere allo studente di relazionarsi con l’altro, capendone la ricchezza. Si tratta dunque di uno scopo non propriamente interreligioso, ma piuttosto di conoscenza dell’altro. Lo scopo é di conoscersi meglio per meglio vivere insieme. C’é un interesse reale per l’educazione alle religioni, un interesse per il legame tra la religione e la vita. Per pubblicare questi libri sono stati interpellati specialisti delle diverse tradizioni religiose, organizzati in équipes perché lavorassero insieme, si conoscessero e potessero cosi avere una visione induttiva dell’argomento. L'idea è quella di promuovere una società dove ci sia spazio per esperienze nuove, anche se non appartengono a una religione tradizionale.
La religione non é un sistema di valori determinato, ma la ricerca della verità della mia umanità. Per i cristiani é ispirata dal vangelo; ma si iscrive nella realtà, perché é una parola che riguarda l’oggi di una realtà che cambia. Notiamo sempre piu’ che pochi cristiani oggi vivono questo senso. In Francia, ad esempio, ma non solo, i cristiani sono molto conservatori, vivendo una religione che ha una risposta pronta per tutto, che risponde a domande ancora prima che esse vengano poste.
mercoledì 28 settembre 2011
martedì 27 settembre 2011
Edvard Munch Exposition au Centre Pompidou, Paris
Edvard Munch, L'Oeil moderne par centrepompidou
Edvard Munch
L'Oeil moderne
Présentation de l'exposition,
par Angela Lampe et Clément Chéroux, conservateurs au musée national d'art moderne.Edvard Munch est parfois considéré comme un artiste du 19e siècle, un peintre symboliste ou pré-expressionniste. Une idée reçue en fait aussi un artiste reclus, en proie à de violentes angoisses, dépressif, une âme tourmentée. L'exposition montre, à rebours de cette mythologie, que Munch était ouvert aux débats esthétiques de son temps, et qu'il a entretenu un dialogue constant avec les formes de représentation les plus contemporaines : la photographie,
le cinéma et le théâtre de son époque. Il ira jusqu'à faire lui-même l'expérience de la photographie et du film, osant des autoportraits qu'il est sans doute le premier à avoir réalisés, à bout portant, en tenant l'appareil d'une main : « J'ai beaucoup appris de la photographie, déclare-t-il. J'ai une vieille boîte avec laquelle j'ai pris d'innombrables photos de moi-même. Cela donne souvent d'étonnants résultats. Un jour lorsque je serai vieux, et n'aurai rien d'autre de mieux à faire que d'écrire mon autobiographie, alors tous mes autoportraits ressortiront au grand jour. » (Edvard Munch, interviewé par Hans Tørsleff, 1930)
Munch était pleinement « moderne », c'est la thèse que défend cette exposition que lui consacre le Centre Pompidou, avec cent quarante oeuvres, dont une soixantaine de peintures, cinquante photographies en tirages d'époque, des oeuvres sur papier, des films et l'une des rares sculptures de l'artiste. À travers neuf thèmes, elle présente un ensemble comme il a rarement été
possible d'en voir, associé à ses expérimentations photographiques et filmiques. Visite en neuf points :
REPRISES
Variantes, copies, autant de termes qui pointent un aspect essentiel dans l'oeuvre de Munch, c'est-à-dire la répétition d'un même motif. Décontextualisé, il s'apparente alors à un signe autonome. Il existe, par exemple, sept versions des Jeunes Filles sur le pont, sans compter les adaptations graphiques. Quelques chefs-d'oeuvre de sa période symboliste dialoguent aussi avec leurs reprises tardives, peintes souvent dans un style plus expressif où le contour se dissout et où la couleur s'intensifie.
PHOTOGRAPHIES
Comme les peintres Pierre Bonnard et Édouard Vuillard, Edvard Munch fait partie d'une génération qui, au tout début du 20e siècle, s'empare de la photographie, en amateur. Sa pratique photographique est centrée sur l'autoportrait. En dehors de quelques images d'espaces liées à ses souvenirs, l'artiste se photographie principalement pour se dévisager. Ses autoportraits photographiques trouvent ici leur vraie valeur, celle d'expérimentations visuelles.
L'ESPACE OPTIQUE
Munch traite de l'espace de façon très singulière : il fait souvent référence, dans son utilisation de premiers plans proéminents ou de lignes diagonales très prononcées, aux nouvelles technologies visuelles comme la photographie en relief ou le cinéma, dans leur capacité à produire des images qui sortent de l'écran pour avancer vers le spectateur.
EN SCÈNE
Depuis ses premiers portraits en pied, Munch s'intéresse à la frontalité des modèles qui posent comme des statues, dans une attitude hiératique et figée. Inspiré par les innovations de Max Reinhardt, fondateur des Berliner Kammerspiele, le peintre accentue sa façon d'inclure le spectateur dans l'espace du tableau. La série La Chambre verte, conçue comme une boîte
ouverte, en témoigne. Munch ne reste pas insensible aux nouveaux effets visuels introduits par l'éclairage électrique sur les scènes des théâtres.
REMÉMORATION
La reprise de certains motifs, resserrée sur une période très courte, touche parfois pour Edvard Munch à l'obsession. La première sensation vécue s'imprime sur la rétine comme une image indélébile qui hante l'artiste. Il s'agit en l'occurrence de la rencontre avec le modèle Rosa Meissner en 1907 qui, sous les traits d'une Femme en larmes, apparaît sur une photographie et de nombreuses peintures, dessins, gravures et lithographies. Le peintre lui dédie même une de ses rares sculptures en bronze. Munch cherche à se rapprocher de son souvenir de toutes les façons possibles.
DÉMATÉRIALISATION
La dualité entre matérialité et immatérialité, une oscillation entre présence et effacement constitue un autre thème central dans l'oeuvre d'Edvard Munch. À l'instar de ses photographies, plusieurs de ses peintures les plus importantes, comme Le Soleil et La Nuit étoilée, jouent sur des phénomènes de transparence où la matière se mue en une présence fantomatique et éphémère. De la même manière, la surimpression de motifs peints évoque avec leur effet « bougé » les expérimentations sur Celluloïd, par la photographie et par le film. La dissolution des formes progresse sur certaines toiles, annonçant le tachisme d'après-guerre.
FILM
Lors de l'été 1927, peu après l'acquisition à Paris d'une caméra amateur et d'un projecteur, Munch filme à Dresde, Oslo et Aker. On retrouve, dans ces quatre courtes séquences, son intérêt pour la ville et sa circulation autant que pour les paysages, les portraits de ses proches et même l'autoportrait. Il adopte pour ces images un mode filmique très « gestuel », à l'opposé de l'immobilité préconisée dans la photographie amateur, en suivant des objets mobiles ou
en réalisant des panoramiques urbains. Ses films s'apparentent davantage à des notes visuelles.
LE MONDE RÉEL
Edvard Munch n'est pas uniquement le peintre de l'angoisse intérieure. Grand lecteur de la presse nationale et internationale, il était aussi inscrit dans l'actualité de son temps et tourné vers l'extérieur. Une grande part de son oeuvre s'appuie sur les motifs croqués sur le vif. Beaucoup de
ses tableaux sont inspirés de scènes saisies dans la rue, d'incidents rapportés par la presse ou la radio. Il raconte des histoires en séquences, un mode très moderne qui n'est pas étranger au traitement du fait divers.
LE REGARD RETOURNÉ
Depuis ses premières années jusqu'à ses dernières oeuvres, l'artiste n'a cessé de scruter son propre visage, d'observer les effets du passage du temps sur son corps et ses sens à travers ses autoportraits. Dans les années 1930, lorsqu'il est atteint d'une maladie de l'oeil – une hémorragie provoque une brusque perte de vision à droite – il peint et note au jour le jour les effets de cette dégénérescence. Sa dernière oeuvre – présentée dans l'exposition – est un autoportrait.
21 septembre 2011 - 9 janvier 2012
11h00 - 21h00
12 €, TR 9 € / 10 €, TR 8 €, selon période
Nocturnes tous les jeudis jusqu'à 23h
Fermeture des caisses à 22h
lunedì 26 settembre 2011
Ai Weiwei, Chine
Revenu « calmé », disait-on, d’un séjour dans les geôles du pouvoir chinois, détenu au secret pendant 80 jours, Ai Weiwei était sorti de prison après avoir confessé des infractions d’évasion fiscale alors qu’il s’apprêtait à prendre un avion pour Hong-Kong.
Selon Reuters, l’artiste aurait été interrogé plus de cinquante fois, alors qu’il était censé être détenu dans deux endroits secrets. Ces interrogatoires répétés, en plus d’être une source importante de stress pour l’artiste, n’étaient pas du tout axés sur ce qui était censé être la raison de sa détention, à savoir ses fraudes économiques, mais sur sa participation à un projet artistique : Jasmine Revolution. Surveillé 24h sur 24 par deux policiers qui ne le laissaient jamais avoir une once d’intimité, contraint de porter une cagoule, il doit supporter le regard pesant de ces deux hommes, même pendant son sommeil, qui l’empêchaient de parler et à qui il devait demander l’autorisation d’aller aux toilettes ou de boire. Il était même tenu de dormir les deux mains bien en évidence posées sur sa couverture.
L’artiste Ai Weiwei, connu pour sa participation à la conception du stade national olympique de Pékin et populaire par ses sorties intempestives contre le régime et sa campagne pour rassembler les noms des 5026 enfants décédés lors du tremblement de terre survenu en 2008 dans la province du Sichuan, voit sa liberté de parole limitée, comme condition de sa libération.
Les esclaves de Pékin
Ai Weiwei n’aura pas tenu sa langue très longtemps. Prudent, dans un premier temps, il fait acte de contrition dans une interview au quotidien officiel Global Times le 9 août: «Renverser le régime par une révolution radicale ne peut résoudre les problèmes de la Chine. Le plus important, c’est un système politique scientifique et démocratique».
Une fausse piste pour mieux brouiller les esprits du parti. Le lendemain sur twitter, alors que son compte est scruté par les autorités, il dénonce les conditions de détention de quatre de ses collègues emprisonnés avec lui et réclame « équité et justice ».
Toujours sous la menace d’un emprisonnement pour « incitation à la subversion », l’ancêtre du « crime d’Etat », Ai Weiwei s’est confié pour la première fois au journal Newsweek prenant pour cible Pékin, ville symbole d’une Chine moderne et développée, un chantier permanent, cassé morceau par morceau, débarrassé sans préavis de ses quartiers traditionnels. « Une prison, un asile de fous » selon ses propres mots.
Dans cette tribune, Ai Weiwei dénonce ce modèle de développement kafkaïen et la violence sociale de cette course à la modernité : « Pékin est double. Une ville de pouvoir et d’argent où les gens ne se soucient pas de leurs voisins et une ville de désespoir. Chaque année, des millions de personnes arrivent à Pékin pour y construire les ponts, les routes et les habitations. Ce sont les esclaves de Pékin» écrit Ai. « Ils squattent dans des structures illégales, que la ville détruit à mesure qu'elle s'étend. A qui appartiennent ces habitations? Aux membres du gouvernement, aux magnats de l'industrie du charbon, à des dirigeants de grandes entreprises ».
A Pékin « vous verrez les écoles de migrants que l'on ferme. Vous verrez les hôpitaux où l'on pose des points de suture à des patients, à qui on les retire aussitôt en se rendant compte qu'ils n'ont pas d'argent ».
Pékin est un cauchemar permanent
Ai Weiwei n’épargne pas le système judiciaire qui ne lui inspire aucune confiance : « sans confiance, vous ne voyez rien, comme dans une tempête de sable. Une ville est un endroit qui peut offrir un espace de liberté maximal. Pékin n’a pas ces espaces de coexistence. Aucune de mes œuvres ne représentent Pékin. Je ne pense jamais au stade nid d’oiseau pour la simple raison que les Jeux Olympiques n’ont apporté aucune joie particulière aux gens ordinaires ».
Dans Newsweek, l'artiste évoque l' « épreuve » subie. « Il y a beaucoup d'endroits cachés où ils mettent les personnes sans identité. Sans nom, seulement un numéro. Seule votre famille hurle que vous êtes manquant. Mais vous n'obtiendrez aucune réponse des communautés de quartier ou des responsables ou même, aux niveaux plus élevés, du tribunal, de la police ou encore du président ».
Ai Weiwei poursuit sa diatribe par une référence au roman inachevé de Kafka, Le Château dans lequel l’auteur décrit les aventures de K., le héros du roman, tente d’entrer en contact avec les fonctionnaires inaccessibles du village qui résident au château. Kafka y traite notamment de l'aliénation de l'individu face à une bureaucratie rigide qui a coupé tout contact avec la population. Telle Pékin en Cité interdite du pouvoir communiste : « Cette ville n'est pas bâtie sur des personnes ou des bâtiments ou des rues, mais sur votre structure mentale. Les villes sont des maladies mentales. Pékin est un cauchemar. Un cauchemar permanent ».
http://artdatabank.blogspot.com/2011/06/ai-weiwei.html
domenica 25 settembre 2011
sabato 24 settembre 2011
Tegucigalpa
(Poeta hondureña)
fauna humana enloquecida
Tegucigalpa sin canteras
de misteriosas callejas
y de balcones sin flores
puentes de ida y vuelta
al más allá de lo inevitable
con sus remedos de ríos
que apenas ruedan al mar
Tegucigalpa marginada y rota
Tegucigalpa de privilegios
contraste de mis contrastes
depósito de miseria y lágrimas
arrastrando mi tristeza
en esas calles ya conocidas
mil y mil veces recorridas
capital de la ignominia
de la estúpida política
capital de mis enredos
del amor y el desamor
Tegucigalpa conmigo
Tegucigalpa contigo
ciudad mía pero ajena
ciudad de nadie pero amada
dejaste cicatrices
en un cuerpo otrora hermoso
otrora limpio
ahora viejo
cuando te adopté conmigo
fue tu prioridad
atrapar mis pies vagabundos
cortar mis alas
y transformar mi vivir intenso
en esta loca sedentaria
sola solita sola
pero no cortaste mis manos
para escribirte
para cantarte
Tegucigalpa de noche y día
cómo me dueles toda
mi canto
eterno lamento
por esas horas
sola y perdida
¡ay! Tegucigalpa de mis amores
de mis sueños
de mis ideales y penas
de los estancos unidos
de la siempre ciudad mía
Tegucigalpa
implacable conmigo
sin respetar ni perdonar mi juventud
envejeces pero aquí conmigo
aquí loca y leal
cloaca testigo de mis tragedias
así sucia o limpia
bonita o fea
grande o pequeña
me iluminas
aunque tenga tristes mis días
y yo aquí amándote
odiándote
emborrachándome
pelear con todos
vivir aquí me obliga a algo
a vociferar llorando
a amar odiando
a subsistir
¡ay Tegucigalpa de mis amores!
La fotografia nella produzione di Làszlò Moholy–Nagy
"Queste nuove categorie obbiettive vanno cercate nel bisogno insistente di rappresentare l'esperienza cinestetiche, fino allora non assunte consciamente come fattori essenziali della rappresentazione pittorica. Il principio che integra esperienze visive e cinestetiche in pittura implica in qualche modo il concetto di continuum spazio temporale." Questo, deve essere recepito dagli uomini per spiegare fenomeni altrimenti inspiegabili e per mutare le loro menti, in modo tale che possano divenire creativi nel presente momento storico.
DRINKMi e TranSeat | i progetti design della future minds exhibition
Questo progetto nasce come tesi di laurea in Design del Prodotto al Politecnico di Milano, con l’obiettivo di incentivare il consumo di acqua «del rubinetto». A discapito dell’acquisto di acqua in bottiglia, la cui produzione, distribuzione e dismissione causa spreco di risorse e una grande quantità di rifiuti. «DRINKMi» è un erogatore di acqua potabile pensato per gli spazi pubblici che, utilizzando l’immagine iconica della bottiglia, identifica l’acqua di rete come «acqua da bere». L’erogazione si attiva inclinando la bottiglia di 90°, ricalcando il gesto che si compie per versarla da una bottiglia reale, rafforzando così la suggestione. L’uso dell’immagine della bottiglia è stato anche dettato dall’universalità di tale simbolo: il messaggio di potabilità che veicola può essere compreso dai cittadini di qualunque parte del mondo.
TranSeat | by Maria Jennifer Carew
«TranSeat» è infatti pensata sia come transenna mobile che come transenna parapedonale, adatta come recinzione di parchi o di altre zone cittadine.
giovedì 22 settembre 2011
Ipse Dixit: Troy Davis
Stanotte il governo degli Stati Uniti d'America ha ucciso Troy Davis alle 5 e 08 ora di Parigi. La democrazia americana continua programmaticamente a uccidere. Tentati di diperare ormai di noi stessi e dell'uomo, inghiottendo schifati tutte le barbarie che "democraticamente" avvengono sotto i nostri occhi, vogliamo pero' ricordare le ultime parole di Troy Davis, prima di essere ucciso, guardando il boia che gli ha innettato il veleno nelle vene. " A coloro che stanno per togliermi la vita dico: Che Dio vi benedica"
Fra Angelico et les Maîtres de la lumière
Le Musée Jacquemart-André consacre une exposition à Fra Angelico. Le Musée Jacquemart-André est le premier musée français à rendre hommage à Fra Angelico, figure majeure du Quattrocento. L’exposition présente près de 25 œuvres majeures de Fra Angelico et autant de panneaux réalisés par les peintres prestigieux qui l’ont côtoyé : Lorenzo Monaco, Masolino, Paolo Uccello, Filippo Lippi ou Zanobi Strozzi.
L’EVENEMENT : POUR LA PREMIERE FOIS, UN MUSEE FRANCAIS CONSACRE UNE EXPOSITION A FRA ANGELICO
du 23/09/2011 au 16/01/2012
158, bd Haussmann
75008 Paris
Tél. : 01 45 62 11 59
Fax : 01 45 62 16 36
message@musee-jacquemart-andre.com
mercoledì 21 settembre 2011
Lewis Hine, pionnier de la photographie sociale, à la Fondation Cartier-Bresson
Vous ne savez peut-être pas qui est Lewis Hine. Mais vous connaissez forcément ses images. C'est ce photographe américain, né en 1874 et mort en 1940, qui a donné un visage, ou plutôt des visages, au rêve américain : ceux d'immigrants dépenaillés, les yeux pleins d'espoir, gravissant les escaliers d'Ellis Island en 1905. Il a laissé aussi des images d'enfants au travail, minuscules silhouettes perdues au milieu d'immenses machines.
On peut toutes les voir à la Fondation Henri Cartier-Bresson, qui consacre au photographe sa première rétrospective d'ampleur avec 150 tirages. Les images sont fortes, mais les tirages présentés à la fondation ne sont pas d'une qualité exceptionnelle. Et pour cause : Lewis Hine ne cherchait pas être exposé en galerie, il voulait avant tout diffuser ses images dans des conférences, des publications.
"Si je pouvais raconter une histoire avec des mots, écrivait Hine, je ne me baladerais pas avec un appareil photo." Lewis Hine est l'un des premiers à avoir saisi l'incroyable pouvoir de démonstration de la photographie. Formé à la sociologie, cet Américain d'origine modeste est d'abord enseignant. Il passe à la photo pour illustrer ses sujets et défendre des causes : dénoncer l'exploitation des enfants, montrer les conditions de vie terribles des habitants des taudis, des Noirs américains, des réfugiés de guerre. Il se fait engager par le Comité national sur le travail des enfants (NCLC) et par la Croix-Rouge américaine.
Rien ne vaut un portrait
Pour convaincre le public, pensait Hine, rien ne vaut un portrait. A Ellis Island, avec son appareil peu maniable, il s'efforce d'isoler des individus dans la foule. C'est ainsi qu'une mère italienne se voit transformée en madone, symbole universel. Les enfants privés d'enfance lui offrent aussi des tableaux saisissants : pour le NCLC, Hine parcourt des milliers de kilomètres pour montrer dans tout le pays des petits ramasseurs de coton, des cireurs de chaussures ou des distributeurs de journaux, qui regardent l'objectif avec des yeux interrogateurs. Lewis Hine prend ses photos sans pathos, avec un souci documentaire. Mais sans s'interdire pour autant la mise en scène quand elle peut servir "sa" vérité.
Sur le fond, Hine est réformiste, pas révolutionnaire. Et plutôt optimiste. Après la première guerre mondiale, il s'engage sur des sujets moins sombres : son livre Men at Work est un hymne au travail. Il loue l'habileté des ouvriers, fourreurs, pâtissiers. A 57 ans, il grimpe même sur l'Empire State Building avec son gros appareil pour en couvrir la construction : il en tire des images vertigineuses et splendides, inspirées par le modernisme.
Mais, bientôt, l'approche de Hine ne fait plus recette. Il manque de commandes, et le monde de l'art peine à faire une place à cette photo entre art et document. Quand le photographe meurt - dans la misère -, ses archives aboutiront à la Photoleague, une association de photographes, après avoir été refusées par le MoMA. Cent après, ses photos n'ont pourtant pas perdu leur force, et ce sont ses images d'immigrés qui accueillent les touristes au musée d'Ellis Island.
The city: fear and desire. USA Arizona: ArcoSanti - mini documentary (Paolo Soleri)
martedì 20 settembre 2011
Ipse dixit: en attendant le cours de l'histoire
sabato 17 settembre 2011
Punta della Dogana, firmato Tadao Ando
monografie: Richard Neutra
Campionare i fumetti: Samplerman comics by Yvang
"Yvan Guillo, aka Yvang, è un fumettista francese nato nel 1971. Ha cominciato pubblicando fumetti in varie fanzine fin dai primi anni ...
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Ecco l'immagine di un intraprendere insieme, di una conversazione, di un momento politico. Quelli che ne fanno esperienza sanno che...
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Every year poster for tomorrow chooses a basic human right to draw attention to. We then invite the global design community to make posters...