venerdì 30 marzo 2012

Adversos a la mentalidad común... aun si nos tachan de ovejas negras.


INSTITUTIONS BY ARTISTS


 

Institutions by Artists is a three day, international event that evaluates and activates the performance and promise of contemporary artist-run centres and initiatives.
Convening a world congress of artists, curators, critics, and academics, Institutions by Artists will deliberate, explore, and advance the common interests of artist-run centres, collectives, and cultures, creating a catalyst for new as well as divergent assessments and perspectives on such phenomena today. Using experimental formats, performative frameworks, and participatory vehicles, the three day series of events is designed to challenge and generate new thinking about artist-run initiatives globally, examining many dimensions whether urban or rural, fixed or mobile, and local or regional, among others. Inspired by the many artists wrestling creatively with building, using, shaping, and deploying institutions by artists, we will explore economies of exchange and knowledge; institutional time and space; as well as intimate and professional networks, among other critical interrogations.
Throughout the Institutions by Artists week, artist-run centres will present special projects that link to the themes of the Convention. From internet art pioneers, to grassroots cinema collectives, to media pirates and institutional revisionists, this series of presentations will invite and engage the public to meet visiting artists, and to examine the many phenomena impacting and defining artist-run institutions globally…
October 12 – 14, 2012
Goldcorp Centre for the Arts, Vancouver

Misunderstanding Focus | Nerhol exhibition at limArt



images courtesy nerhol | click to enlarge
Nerhol, the enigmatic duo that is one part Ryuta Iida and one part Yoshihisa Tanaka, will present a large body of new work at limArt starting April 10th. Staring at their new series of photographs titled “Misunderstanding Focus,” the hand of Ryuta Iida (previously), well-known for his meticulous book carvings, is clearly evident. And yet there seems to be something else going on.
From afar each portrait seems to be out of focus or, in some cases, distorted. But what you’re looking at, in fact, are multiple photographs taken over a 3-minute period. Despite the subject model being asked to remain still, blood continues to run through their veins, muscles tighten and signals are sent back and forth between our sensory organs. It’s physically impossible for us to remain still. And in the same way that our bodies bear witness to the stronghold of time, our consciousness is encapsulated by our bodies. “Misunderstanding Focus” is an expression of the passage of time through our inability to stay still.
The group’s name, Nerhol, is derived from the duo’s synergistic traits: Yoshihisa Tanaka kneads ideas (Neru) while Ryuta Iida sculpts ideas (horu). The collaborative work between Tanaka and Iida, who come from backgrounds in graphic design and fine art, respectively, is an effort to deepen the concepts behind their art, and an experiment in opening up new possibilities for artistic expression.
Misunderstanding Focus
limArt (Gmap)
4.10.2012 – 5.13
12:00 – 20:00 (closed Mondays)

domenica 25 marzo 2012

Antigone, Sophocle, Adel Hakim

Antigone
Sophocle- Adel Hakim
Avec les acteurs du Théâtre National Palestinien
Théâtre des Quartiers d’Ivry
Mise en scène Adel Hakim
Musiques : Trio Joubran
Avec : Hussam Abu Hisheh (Créon), Alaa Abu Garbieh (Hémon, Chœur), Kamel Al Basha (messager, Chœur), Mahmoud Awad (Tirésias, Chœur), Yasmin Hamaa (Eurydice, Ismène), Shaden salim (Antigone), Daoud Toutah (Le Garde, Chœur).

On a rebaptisé ce spectacle l’Antigone palestinienne. De toute façon, on a toujours besoin de mettre des étiquettes pour vendre. De plus en plus, grâce aussi au spectacle, je crois que celui qui affirme que les cultures nous séparent, ment. Ment qui dit que nous ne pouvons pas nous comprendre puisque nous venons d’horizons différents, de terres et de terrains différents. Ment qui affirme que je ne peux pas comprendre l’autre, parce qu’il est culturellement différent.
Depuis les premières minutes du spectacle, quand les cadavres d’Etécole et Polynice sont amenés sur scène, enveloppés dans de draps blancs ainsi que les corps de ces jeunes qu’on voit au journal télévisé, si pétrifiés et si morts au milieu d’une foule de vivants, encore plus, je crois qui ment celui qui dit que nous ne sommes pas une seule chose.
Je crois, encore plus,  après avoir vu cette Antigone, que si chacun allait au fond de son histoire, de sa culture, de son peuple, de ses croyances, si chacun se demandait le pourquoi, si chacun pouvait se découvrir capable de compassion, si chacun se demandait pourquoi il est capable de désirer la justice et le bien, si chacun écoutait son humanité en la reconnaissant si proche de l’humanité d’un inconnu, celui-là serait mon frère.
Antigone du Théâtre National Palestinien montre que la loi écrite dans le cœur est une marque gravée dans l’esprit de tout homme, de tout peuple, de toute terre, de toute culture, de toute religion. Antigone montre que nous ne sommes qu’un.
C’est l’art théâtral lui-même qui le montre. La mise en scène, la façon d’exprimer le deuil, le langage, la gestuelle, les danses, la musique, les mouvements des acteurs, la voix de Mahmoud Darwich qui résonne, tout cela est enraciné dans la culture palestinienne. Cela ne m’appartient pas. C’est vrai. Il s’agit d’une Antigone palestinienne. Mais en passant, en traversant, en pénétrant sa condition particulière, cette jeune fille devient une sœur. Ou un ennemi.
Il n’y a aucune référence au conflit qui se déroule dans ce morceau de terre, contrairement à ce qu’ont dit ceux qui ont voulu manipuler le spectacle pour des luttes personnelles. Le spectacle parle du conflit entre la justice et l’humaine folie pour le pouvoir, parle du conflit que chacun vit intimement, mais que personne ne peut réclamer comme exclusivement « le sien ». Le spectacle parle du conflit qui m’est tellement propre et qui t’es tellement propre à nous rendre des frères.
La salle sans prétention du Studio Casanova de Ivry nous a mis face à un mur, simple et lumineux. Et à une estrade. Nous n’avions pas besoin d’autre chose. Le Chœur ( 3 acteurs, nous n’en nécessitions  pas plus) tournoient autour de cette estrade, demeure du pouvoir de Créon, ils se prosternent , ils se complaisaient, ils lèchent les pieds de celui qui semble être plus fort que le destin, ils admirent les chaînes par lesquelles Créon attire Antigone. Adel Hakim aurait pu nous placer tout autour de cette estrade, au lieu de nous placer frontalement, en nous rappelant notre rôle de spectateurs. Il l’a peut-être fait pour pitié. Nous nous serions sentis pris dans les filets de ce Chœur lâche, cet amas de gens qui se taisent, qui ne choisissent jamais.
Il nous a laissé écouter l’arabe, lire le français, regarder le grec ancien projeté sur le mur, il nous a laissé une distance, probablement pour mieux saisir l’expression d’un seul cœur, celui de l’homme.
« Essayez de comprendre pourquoi je l’ai fait » crie Antigone  « Si j'avais eu des enfants, si c'était mon mari qui se fût trouvé là à pourrir sur le sol, je n'eusse certes pas assuré cette charge contre le gré de ma cité. Quel est donc le principe auquel je prétends avoir obéi? Comprends-le bien: un mari mort, je pouvais en trouver un autre et avoir de lui un enfant, si j'avais perdu mon premier époux; mais, mon père et ma mère une fois dans la tombe, nul autre frère ne me fût jamais né ».
Antigone meurt pour celui qu’elle n’a pas choisi, pour celui qu’elle n’a pas voulu, pour celui qui lui a été donné gratuitement, qui ne dépend pas de son goût, qui ne dépend que des données : un frère. « Essayez de comprendre ma logique. Je vis et je meurs pour mon frère, pour celui qui a été mis à mon côté, sans le vouloir ou même l’imaginer, pour celui qui m’est plus cher des liens de sang, des liens de pouvoir, d’une position sociale confortable.  Celui qui se plie à autre chose qu’à cette loi gravée dans le cœur, soit-elle ma sœur née des entrailles de ma mère, soit-il quelqu’un qui appartient à mon histoire, à mon peuple, à ma culture, n’est pas mon frère. Il est mort, bien que vivant. Nous nous rencontrerons, c’est sûre, mais seulement dans le royaume de cette loi » semble dire l’Antigone palestinienne.

C.F.

domenica 18 marzo 2012

Antigone, Sophocle/Adel Hakim



ANTIGONE
SOPHOCLE ADEL HAKIM
05 > 31 MAR 2012 / Studio Casanova
Durée du spectacle : 1h50

AVEC LES ACTEURS DU THEATRE NATIONAL PALESTINIEN
Spectacle en arabe - surtitré en français


La Terre et le mur. Pourquoi une Antigone palestinienne ?

Parce que la pièce parle de la relation entre l’être humain et la terre, de l’amour que tout individu porte à sa terre natale, de l’attachement à la terre. Parce que Créon, aveuglé par ses peurs et son obstination, interdit qu’un mort soit enterré dans le sol qui l’a vu naître. Et parce qu’il condamne Antigone à être emmurée.Parce qu’enfin, après les prophéties de Tirésias et la mort de son propre fils, Créon comprend son erreur et se résout à réparer l’injustice commise.Il y a dans la pièce de Sophocle la mise en place d’un processus inexorable constitutif, dans sa simplicité, du principe même de tragédie. Racine disait que ce n’était qu’avec Bérénice (Bérénice, reine de Palestine) qu’il avait atteint ce niveau d’évidence qui est le propre des grands chefs-d’œuvre de la Tragédie Grecque.Le cœur de la pièce est l’amour que Hémon, fils de Créon, porte à Antigone. Hémon aime Antigone, mais Antigone aime Polynice son frère, Polynice qui est mort. A partir de là, la machine est lancée, le conflit est déclaré entre morts et vivants.Le cadavre sans sépulture de Polynice, livré en pâture aux chiens et aux oiseaux de proie, devient à son tour anthropophage. Sous les apparences du rationnel, la dispute politique et religieuse entre Antigone et Créon ouvre inexorablement la porte des Enfers par laquelle vont s’engouffrer les vivants. Et le cauchemar commence. Hadès devient le personnage invisible mais principal avec, à ses côtés, le fantôme d’Œdipe et toute la généalogie des Labdacides. “ Les plus courageux cherchent à s’enfuir quand ils voient Hadès en face “, dit Créon. Un face à face qu’on redoute – comme Ismène – ou qu’on souhaite – comme Antigone.Au milieu d’une mer d’une infinie tristesse – celle du néant, du ciel sans limite ou du monde souterrain, chacun mesure l’immensité de sa solitude devant l’Incontournable, et l’intensité de son amour pour la vie et pour les vivants.Malgré une fuite effrénée des âmes vers la folie et l’anéantissement, la pièce de Sophocle est un chant d’amour et d’espoir, une symphonie des sentiments, un météore précieux et brillant incrusté dans le noir du ciel qui semble vouloir repousser l’ombre même de la mort, en attisant notre goût pour la lutte et pour la vie.

Adel Hakim


Coproduction Théâtre National Palestinien, Théâtre des Quartiers d’Ivry, 
Avec l’aide du Consulat Général de France à Jérusalem, du Centre Culturel Français Chateaubriand, 
du service de coopération italien du Ministère des Affaires Extérieures, du TAM et du Groupe des 20 théâtres en Ile-de-France

http://www.theatre-quartiers-ivry.com/fr/la-saison/spectacles-a-ivry/p_spectacle-50/#

LA MORTE DELLA PIZIA (Parte terza) Friedrich Dürrenmatt






ai sentito” disse Pannychis. E Merops le confermò che neanche lui lo conosceva.
“Chi è il re di Tebe?” domandò ancora la Pizia?
“Edipo” fu la risposta di Merops XXVII.
“Mai sentito neanche questo” disse la Pannychis XI, che davvero si era scordata di Edipo.
“Non lo conosco neanch’io” confermò Merops, contento di togliersi di torno la vecchia, e subito porse il foglietto con l’oracolo che Tiresia aveva formulato a regola d’arte.
“Giambi,” disse lei con un altro sospiro, dopo aver dato un’occhiata al foglietto “figurarsi se quello rinunciava a scrivere in versi”.
E il giorno seguente, poco prima della chiusura del santuario, la Piziache si cullava sul tripode beatamente avvolta da tiepidi fumi udì tutt’a un tratto una flebile vocina, quasi un belato: le stava parlando un tebano di nome Creonte, e allora lei recitò il suo responso, certo, non con la scioltezza di un tempo, a un certo punto dovette perfino ricominciare da capo: “Con chiare parole Apollo ti impone di non rendere irreparabile il delitto di sangue che infesta il paese… Con chiare parole Apollo ti impone di non rendere irreparabile il delitto di sangue che infesta il paese, bensì di estirparlo. Il sangue va espiato col sangue, oppure con l’esilio. Il sangue ha lordato il paese. Per la morte di Laio, Febo chiama vendetta su coloro che l’hanno assassinato. E’ questo il suo comandamento”.
E la Pizia tacque, contenta di essersela cavata più decentemente, il metro non era privo di difficoltà; tutt’a un tratto Pannychis si sentì fiera di se stessa, aveva dimenticato tutte le sue ambasce. Il tebano – com’è che si chiamava, dunque? - se l’era svignata già da parecchio e lei riprese a sonnecchiare.
A volte Pannychis si fermava sulla soglia del santuario. Davanti a lei si estendeva il grande cantiere del tempio di Apollo, e più in là erano state già erette tre colonne del portico delle Muse. Malgrado la calura insopportabile, lei tremava di freddo. Quelle rupi, qui boschi, quel mare… tutto era solo impostura, un suo sogno, e un giorno, passato il sogno, ogni cosa sarebbe finita, Pannychis sapeva benissimo che tutto era inventato di sana pianta, a cominciare da lei, la Pizia, che veniva spacciata per la sacerdotessa di Apollo pur essendo soltanto un’imbrogliona che improvvisava gli oracoli a casaccio secondo l’umore del momento. E ormai era molto vecchia, vecchissima, decrepita, lei stessa non sapeva più quanto. Gli oracoli di ordinaria amministrazione li sbrigava la sua allieva Glykera V, la Pizia che le sarebbe succeduta; Pannychis era stufa marcia di dondolarsi su e giù in quei perpetui vapori, anche se certo, una volta alla settimana, per un principe danaroso o magari per un tiranno accettava di accomodarsi sul tripode e vaticinava; in questo anche Merops era disposto a venirle incontro.
Fu così che un giorno, mentre era seduta al sole che le faceva un gran bene, tanto che aveva chiuso gli occhi per non vedere più quel paesaggio delfico schifosamente kitsch, appoggiata al muro del santuario prospiciente il portale laterale, profondamente immersa nei suoi pensieri, di fronte a sé la colonna ofitica non ancora terminata, la Pizia sentì ad un tratto che qualcosa, forse già da molte ore, si ergeva davanti a lei, qualcosa che la intrigava e da cui si sentiva provocata, e quando aprì gli occhi, non subito ma anzi con grande cautela – quasi le sembrava di dover prima reimparare a farlo – e quando finalmente guardò, vide una figura immane che si appoggiava a un’altra figura non meno immane, e mentre Pannychis XI continuava a guardare aguzzando la vista, le due immani figure si raggricciarono e assunsero dimensione umana, e lei riconobbe allora un cencioso mendicante che si appoggiava a una mendicante altrettanto cenciosa. La mendicante era una fanciulla. Il mendicante fissò Pannychis con gli occhi sbarrati, ma non aveva gli occhi, al posto degli occhi c’erano due grandi buchi pieni di sangue nero raggrumato.
“Sono Edipo” disse il mendicante.

martedì 13 marzo 2012

Kitchen Pegboard

I did this quite awhile ago, but thought I would go ahead and post it here since it is something that I would consider making for people. I like how it looks in the kitchen, and how flexible it is in terms of being able to move things around. It is made from standard 1/4” pegboard material with a simple wood frame behind it, and in this case painted the blue that you see here. Those are wall track lights on the right, and are not really part of the piece.

via handsome craft works

lunedì 12 marzo 2012

LA MORTE DELLA PIZIA (Parte seconda) Friedrich Dürrenmatt










n queste circonstanze la fortuna dell’oracolo era ormai inarrestabile, anche per motivi economici. Merpos XXVII aveva in mente lavori colossali di ristrutturazione: un gigantesco tempio di Apollo, un portico delle Muse, una colonna ofitica, diverse banche e perfino un teatro. Il gran sacerdote frequentava ormai solo re e tiranni e da tempo aveva smesso di preoccuparsi dei sempre più numerosi incidenti sul lavoro e del palese e crescente disinteresse del dio. Conosceva i suoi Greci, Merops. E quante più follie tirava fuori la vecchia nei suoi vaneggiamenti tanto più lui era contento, nessuno comunque l’avrebbe buttata giù da quel tripode dove, infagottata nel suo nero mantello, passava il suo tempo a sonnecchiare tra i vapori. Dopo la chiusura del santuario, Pannychis aveva l’abitudine di strasene seduta ancora un po’ davanti al portale laterale, poi, zoppicando, andava a rintanarsi nella sua capanna, si cucinava un semolino e lo lasciava lì perché si adormentava. Detestava qualsiasi cambiamento nel trantran quotidiano. Solo di tanto in tanto, e sempre di malavoglia, si presentava nell’ufficio di Merops XXVII, borbottando e mugugnando; il gran sacerdote, del resto, la faceva chiamare solo quando arrivava qualche indovino con la richiesta che un oracolo da lui stesso formulato venisse pronunciato dalla Pizia per un suo cliente. Pannychis detestava gli indovini. Va bene che non credeva negli oracoli, ma non vedeva nell’arte del vaticinio niente di particolarmente indecente, gli oracoli non essendo per lei che un’idiozia voluta dalla società; tutt’altra cosa erano invece le profezie dei veggenti,che lei era tenuta pronunciare su loro ordinazione; formulati com’erano in vista di un certo scopo, quegli oracoli celavano sempre qualche sporco intrallazzo, se non addirittura un ben preciso interesse politico; e la sera d’estate in cui Merops, stiracchiandosi dietro la scrivania, le disse col suo solito tono melenso e falsamente cordiale che il veggente Tiresia aveva espresso un desiderio, la Pizia pensò subito che dietro quella richiesta si nascondesse qualche sporco intrigo o calcolo politico.
Per questo, benché si fosse appena accomodata su una sedia, Pannychis XI scattò in piedi e dichiarò che con Tiresia non voleva avere niente a che fare, era ormai troppo vecchia, protestò, per poter imparare, tenere a mente e recitare con sicurezza gli oracoli altrui. Arrivederci e grazie. Un momento, disse merops inseguendola e sbarrandole il passo sulla soglia dell’ufficio, un momento, non era il caso di prendersela in quel modo, anche lui era convinto che quel cieco di un Teresia fosse un tipo quanto mai sgradevole, di sicuro il più grande maneggione e politicante di tutta la Grecia, e, per Apollo, marcio e corrotto fino alle midolla, ma bisognava ammettere, aggiunse, che nessuno pagava bene come Tiresia, e stavolta la sua richiesta era più che comprensibile, essendo a Tebe di nuovo scoppiata la peste. La peste era di casa a Tebe, borbottò Pannychis, né c’era da stupirsene poi tanto, disse, bastava un’occhiata alle condizioni igieniche intorno all’acropoli, la cosiddetta Cadmea, per rendersi conto del perché in quella città la peste fosse diventata per così dire endemica. Certo, disse Merops XXVII a Pannychis XI sperando di rabbonirla, Tebe era proprio raccapricciante, un fetido buco sotto ogni aspetto, non a caso correva voce che perfino le aquile di Giove faticassero a sorvolare la città perché sbattevano un’ala soltanto, dovendo con l’altra turarsi il naso, e poi… per non parlare poi di quel che succedeva alla corte del re. Tiresia chiedeva di profetare al suo cliente, atteso a Delfi per l’indomani, che la peste non sarebbe finita se prima non fosse stato scoperto l’assassino di Laio, il re di Tebe. Pannychis, stupita per la banalità dell’oracolo, pensò che Tiresia, data l’età, si fosse ormai rincitrullito. Giusto per salvare la forma, domandò ancora quando quel delitto fosse stato commesso. Mah…, esattamente non lo sapeva, fu la risposta di Merops, vari decenni addietro, ma non aveva grande importanza, che l’assassino si trovasse o no, la peste prima o poi sarebbe finita, e allora i Tebani si sarebbero persuasi che gli dèi, per venire loro in aiuto, avessero di loro iniziativa ristabilito la giustizia annientando l’assassino dopo averlo scovato in un qualche remoto nascondiglio. La Pizia, contenta di poter tornare ai suo vapori, domandò sbuffando come si chiamasse il cliente di Teresia:
”Creonte” rispose Merops XXVII.

Finali

“Dove devo andare, ora, io, un Trotta?...”. E’ la chiusura de “La cripta dei cappuccini” di Joseph Roth. Chiusa inconsueta per un romanzo: piuttosto un’apertura su altro come le domande, se non sono retoriche, sanno essere.
Le vicende sono quelle di Francesco Ferdinando Trotta, un rappresentante della declinante dinastia asburgica (“non c’è nobiltà senza generosità, come non c’è brama di vendetta senza volgarità”) nel passaggio dall’800 al 900, attraverso la prima guerra mondiale (“non già perché l’ha fatta tutto il mondo, ma perché noi tutti, in seguito ad essa, abbiamo perduto un mondo, il nostro mondo. Nel momento in cui la guerra fu lì inevitabile, davanti a me, capii subito che persino una morte assurda era preferibile a una vita assurda”) e fino all’avvento del nazismo. Vicende personali e collettive, attraversate senza poter sopprimere la grandezza dell’umanità che vive la ribellione, l’inedia, lo stordimento, la ricerca della felicità e l’inseguimento inesausto di significato sull’esistenza.
La domanda del finale non è, perciò, teorica e, ripensando allo scorrere del romanzo, si capisce che riguarda l’avvenimento concreto della vita di ognuno e il senso che diamo all’uomo che sono io e sei tu, al senso che diamo alla storia, al tempo e alla realtà contingente, cioè alla realtà che i nostri occhi vedono nascere e morire.


T.B.

BUENOS AIRES s’illustre au Salon du livre 2012


Fort du succès de leur précédente venue au Salon du livre et de l’accueil chaleureux et sincère qui leur a été réservé, la Ville de Buenos Aires, capitale mondiale du livre et invitée de l’édition 2011, revient pour la deuxième année consécutive partager une nouvelle fois avec le public français, cette fois sur le thème de l’HUMOUR. De nombreux illustrateurs prestigieux viendront pour l’occasion.

  


RETROUVEZ BUENOS AIRES SUR LE STAND W 70

LA LISTE DES AUTEURS ARGENTINS

Imaginer la playlist de personnages célèbres de la littérature


Jane Eyre aux platines:


Le site américain Flavorwire a décidé d'imaginer le contenu du lecteur mp3 de quelques personnages célèbres de la littérature mondiale, comme Holden Caufield, Huckleberry Finn, Humbert Humbert, Harry Potter ou Tintin. C'est la battante Jane Eyre, création de Charlotte Brontë, qui ouvre le bal.

Emily Temple, de Flavorwire, se livre d'abord à une petite analyse psychologique afin de déterminer sommairement les goûts musicaux du personnage : « Passionnée, déterminée, et intelligente, elle fait preuve d'une moralité solide, mais défend sa liberté avant toute chose. [...] Nous pensons que Jane aimerait une musique harmonieuse et relaxante. Elle est déjà suffisamment stressé par son quotidien .»

Jane Eyre discute musique avec sa tante (photo : Wikipédia)

Pas de Jane's Addiction en vue donc, mais une liste de dix chansons à écouter en vrac, parmi lesquelles on trouvera l'indécrottable Adele ou les soporifiques Fleet Foxes, mais aussi (et heureusement) This Charming Man des Smiths ou There is a War de Leonard Cohen. La mixtape se termine sur un R'n'B de Jordin Sparks et Chris Brown, No Air, une chanson « pour les femmes fortes mais en mal d'amour » d'après le site. Euh, d'accord...

Pour vous faire une idée personnelle des goûts musicaux de Jane Eyre, la mixtape peut être écoutée enstreaming via ce lien (nécessite Spotify).
Sources :

Ipse Dixit: Antoine de Saint-Exupéry

"Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction."

giovedì 8 marzo 2012

Koloro Desk | a dollhouse workspace by Torafu Architects

koloro desk

  via Spoon & Tamago


 

images courtesy Torafu | click (the small ones) to enlarge
Torafu‘s latest work is the koloro desk and stool, a customizable workspace and, what is to be, the first in a series of products for decorative plywood manufacturer Ichiro. The desk, which resembles a dollhouse, also happens functions like one. It comes with windows in various locations that can be opened and closed to adjust the level of privacy. There are also spaces for lighting, potted plants, and even a windowsill that can be used for display or storage purposes.
It reminds me a bit of the work of Kawamura-Ganjavian, who’ve also come up with various solutions for maintaining privacy in open working environments. See Deskshell or, for maximum privacy, Ostrich.




U.G. Sato and his Anti-Nuclear Power Posters

 via SPOON & TAMAGO

Stopnuclear.net is an online poster gallery of anti-nuclear posters, founded by prominent graphic designer Yuji Sato (aka U.G. Sato). Whether he’s advocating for world peace or against nuclear power, Sato’s work has always been politically motivated. In 1995, Sato invited his graphic designer colleagues to send him posters by fax to protest french nuclear tests that were being conducted uncomfortably close to Japan. The outpour of responses resulted in a street demonstration in Paris.
Following the same playbook, Sato went through his rolodex of graphic designers, inviting everyone who felt like it to submit posters to his website. In October of last year a peaceful street protest was held as demonstrators marched with their posters.
Here are a selection of posters from the website. Click images to enlarge.


DOVE NASCONO GLI ARTISTI

L'arte che forma l'arte
Al via il nuovo Bando di Concorso del Premio 6 ARTISTA, giunto alla terza edizione.
 
Il progetto, promosso dalla Fondazione Pastificio Cerere e dall'Associazione Civita, grazie al contributo di Allianz, investe in un percorso formativo di alto profilo culturale per il futuro dell'arte in Italia. I due vincitori vivranno un'esperienza unica in un vivace confronto con gli artisti residenti presso il Pastificio Cerere di Roma e presso la Cité Internationale des Arts di Parigi.
Il MACRO, Museo d'arte Contemporanea Roma, Artissima Internazionale d'arte contemporanea, e gli Incontri Internazionali d'Arte, partner dell'iniziativa, arricchiranno il programma espositivo e le occasioni di visibilità pubblica dei borsisti. Un'esperienza sul campo, rivolta all'inserimento dei nuovi talenti nel sistema dell'arte contemporanea.
 Per info: 6artista

martedì 6 marzo 2012

Tim Burton, l'exposition. Cinémathèque Française de Paris



L’événement autour de Tim Burton à La Cinémathèque française est non seulement l’occasion jubilatoire de revoir tous ses films (dont ses courts-métrages les plus confidentiels) mais aussi, grâce à l’exposition majeure conçue par le MoMA à New York en 2009 et accueillie ici ce printemps, de découvrir ses talents de dessinateur, peintre, vidéaste, photographe, inventeur de sculptures bigarrées et stupéfiantes

Visitez le site de la Cinémathèque!


LA MORTE DELLA PIZIA (Parte prima) Friedrich Dürrenmatt






tizzita per la scemenza dei suoi stessi oracoli e per l’ingenua credulità dei Greci, la sacerdotessa di Delfi Pannychis XI, lunga e secca come quasi tutte le Pizie che l’avevano preceduta, ascoltò le domande del giovane Edipo, un altro che voleva sapere se i suoi genitori erano davvero i suoi genitori, come se fosse facile stabilire una cosa del genere nei circoli aristocratici, dove, senza scherzi, donne maritate davano a intendere ai loro consorti, i quali peraltro finivano per crederci, come qualmente Zeus in persona si fosse giaciuto con loro.
Vero è che in simili casi, essendo comunque subitosi coloro che venivano a consultarla, la Pizia soleva rispondere con un semplice: sì e no, dipende…; quel giorno però l’intera faccenda le parve di un’idiozia veramente intollerabile, forse soltanto perché quando il pallido giovanotto arrivò claudicando al santuario erano ormai le cinque passate, invece di starlo a sentire Pannychis avrebbe dovuto chiudere, e allora, vuoi per guarirlo dalla fede incondizionata nelle sentenze degli oracoli, vuoi perché essendo così di cattivo umore le saltò il ghiribizzo di fare arrabbiare quel principe di Corinto dall’aria altezzosa, la Pizia gli fece una profezia che più insensata e inverosimile non avrebbe potuto essere, la quale, pensò, non si sarebbe certamente mai avverata, perché nessuno al mondo può ammazzare il proprio padre e andare a letto con la propria madre, senza contare che per lei tutte quelle storie di accoppiamenti incestuosi fra dèi e semidei altro non erano che insulse leggende. Va detto però che un leggero disagio la colse nel momento in cui, udite le parole dell’oracolo, quel tipo maldestro di un principe di Corinto sbiancò in volto; la Pizia lo notò pur assisa sul tripode e avvolta com’era da una nuvola di vapori, e pensò che dovesse trattarsi di un credulone straordinario. Quando poi, uscito dal santuario con fare circospetto, Edipo ebbe pagato l’oracolo al gran sacerdote Merops XXVII, che incassava personalmente dai clienti aristocratici, Pannychis lo seguì con lo sguardo ancora per un attimo e scrollò il capo perché vide che il giovanotto non prendeva la strada che portava a Corinto, dove pure vivevano i suoi genitori; ma il pensiero che quel responso dato per celia potesse provocare una disgrazia lo respinse subito e, nel rimuovere quella strana e spiacevole sensazione, la Pizia dimenticò Edipo.
Vecchia com’era, Pannychis trascinava stancamente anno dopo anno la sua interminabile esistenza, sempre ai ferri corti con il gran sacerdote, che pure grazie a lei faceva soldi a palate perché più passava il tempo più i suoi responsi diventavano spavaldi e azzardati. Non che lei credesse alle cose che diceva, anzi vaticinava in quel modo proprio per farsi beffe di coloro che credevano in lei, col risultato però di destare nei suoi devoti una fede assolutamente incondizionata. Pannychis profetava, vaticinava imperterrita, neanche a parlarne di poter andare in pensione. Merops riteneva infatti che quanto più una Pizia era vecchia e svampita, tanto più diventava brava, il meglio assoluto era una Pizia agonizzante, non a caso gli oracoli più spettacolosi li aveva pronunciati Krobyle IV, la Pizia che aveva preceduto Pannychis, in punto di morte. Pannychis, dal canto suo, si proponeva di astenersi del tutto dal profetare quando l’ora estrema fosse giunta anche per lei, ciò che voleva era morire con dignità, almeno quello, e senza fare sciocchezze; era già abbastanza degradante che ancora adesso fosse costretta a farne, per di più in condizioni di lavoro così deplorevoli. Il santuario era umido e pieno di correnti d’aria. Dall’esterno appariva sontuoso, primo dorico puro, ma l’interno era squallido, una spelonca male isolata di roccia calcarea. A unico conforto di Pannychis, i vapori che scaturivano dalla fenditura nella roccia, giusto sotto il tripode sul quale lei era assisa, alleviavano i dolori reumatici provocati dalle correnti d’aria. Da tempo ormai quel che accadeva in Grecia non le importava più: che il matrimonio di Agamennone scricchiolasse o meno, o con chi se la facesse Elena, tanto per cambiare, era privo per lei di qualsiasi interesse. La Pizia profetava a casaccio, vaticinava alla cieca, e poiché altrettanto ciecamente veniva creduta, nessuno ci faceva caso se le sue profezie non si avveravano quasi mai, o solo qualche rara volta, proprio quando le cose non potevano che finire in quel certo modo: a Eracle, per esempio, l’eroe dalla forza leonina che non aveva nemici dal momento che nessuno era in grado di stargli alla pari, non restava altra via d’uscita che darsi la morte col fuoco, solo perché la Pizia gli aveva insufflato che dopo morto sarebbe diventato immortale. Diventò davvero immortale? Nessuno comunque avrebbe mai potuto verificarlo. E il semplice fatto che Giasone avesse sposato Medea era più che sufficiente a spiegare come mai alla fine lui si tolse la vita, ma non va dimenticato che quando era comparso a Delfi con la sua fidanzata per implorare un responso dall’oracolo del dio, la Pizia col suo fiuto infallibile aveva sentenziato seduta stante che meglio sarebbe stato per lui gettarsi sulla propria strada piuttosto che prendere in moglie quella mangiatrice di uomini.

giovedì 1 marzo 2012

Ipse Dixit: Par Lagerkvist


Uno sconosciuto è il mio amico,
uno che io non conosco.
Uno sconosciuto lontano, lontano.


Per lui il mio cuore è colmo di nostalgia.
Perché egli non è presso di me.
Perché egli forse non esiste affatto?


Chi sei tu che colmi il mio cuore della tua assenza?
Che colmi la terra della tua assenza?