giovedì 31 ottobre 2013

Images des Lip : créations en luttes

  • En 1973, les ouvriers et ouvrières de Lip, célèbre marque d’horlogerie de Besançon, refusent le démantèlement de l’entreprise et des licenciements. Dans l’usine occupée, ils et elles produisent et vendent des montres pour leur propre compte, donnant à leur lutte « autogestionnaire » un écho extraordinaire. Leur victoire est éphémère : un nouveau dépôt de bilan en 1976 inaugure un second conflit, long et douloureux.
    Pendant deux journées, un colloque propose d’analyser comment des créateurs/trices, notamment cinéastes et vidéastes, ont perçu, accompagné et interprété cet événement majeur de l’histoire sociale et politique des années 1970.
    Deux soirées restituent les conflits et leur relecture contemporaine en plongeant dans les images et les paroles de l’époque, commentées par des chercheurs/euses et des acteurs/trices du mouvement même ou mises en voix par des comédien/nes.

    mardi 12 novembre
    → à partir de 12h
    accueil et partie de jeu de Chomageopoly
    en présence d’ancien/nes militant/es de Lip

    → 14h ouverture du colloque

    conférence introductive

    Jalons pour une histoire sociale, politique et culturelle des conflits Lip (1973-1981)

    par Frank Georgi, historien, maître de conférences à l’université Paris 1

    → 15h > 15h40

    PROJECTION

    lip 1 : monique

    Ce documentaire de la vidéaste Carole Roussopoulous tourné en 1973 donne la parole à une ouvrière, Monique Piton.

    → 16h > 18h15

    TABLE RONDE

    C’est possible ! militer en images

    Des témoignages d’acteurs/trices de l’époque permettent d'évoquer la rencontre entre ouvriers/ières et praticien/nes du cinéma ou de la vidéo et du théâtre militant.
    avec Jean-Baptiste Aubertin, comédien ; Dominique Barbier, chef monteuse et réalisatrice ; Dominique Dubosc, cinéaste ; Anne Marie Martin, réalisatrice, ethnologue ; Luc Meyer, comédien ;
    Monique Piton, ancienne militante de Lip
    animée par Alain Carou, conservateur au département de l’Audiovisuel de la BNF

    → 19h > 21h30

    projections commentées

    du côté de chez lip

    Des projections d’extraits de films de l’époque, dont des images inédites, sont commentées par un historien et des militant/es des conflits Lip et restituent le climat des luttes.
    avec Frank Georgi, historien ; Jacky Burtz, Fatima Demougeot, François Laurent et Monique Piton, ancien/nes militant/es de Lip ; Claude Neuschwander, pdg de Lip de 1974 à 1976
    animé par Tangui Perron, historien, chargé du patrimoine à Périphérie


    mercredi 13 novembre

    → 10h > 12h30

    conférences

    Une série d’interventions, ponctuées de projections d’extraits de films et d'enregistrements sonores, amorce l’analyse du traitement des conflits Lip par les expressions artistiques et médiatiques.
    animée par Bérénice Hamidi, maîtresse de conférences en arts de la scène à l’université Lyon 2
    Une préfiguration des radios libres : «Radio Lip»
    par Thierry Lefebvre, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris Diderot
    À rebours et à tâtons : la représentation des luttes dans Les Yeux rouges de Dominique Féret par Armelle Talbot, maîtresse
    de conférences en études théâtrales à l’université Paris Diderot
    Le conflit Lip comme matière à fiction ? L’Été des Lip (Dominique Ladoge, 2012)
    par Sébastien Layerle, maître de conférences en cinéma et audiovisuel à l’université Paris 3
    « Puisqu’on vous dit que c’est possible », représenter le monde dans un contexte de lutte, de Lip à la Place Tahrir
    par Stéphanie Jamet-Chavigny, chercheuse, professeure en histoire de l’art à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon / Franche-Comté (ISBA) ; Matthieu Laurette, artiste, professeur Art / Multimédia à l’ ISBA; Philippe Terrier-Hermann, artiste, cinéaste et professeur à l’ISBA et à La Cambre à Bruxelles ; avec la participation d’étudiant/es de l’ISBA

    → 14h > 16h

    table ronde

    Lip vivra : relectures contemporaines

    Cette table ronde analyse la relecture des conflits Lip par les cinéastes et dramaturges d’aujourd’hui et leurs échos dans d’autres luttes de l’époque ou contemporaines.
    avec Julien Bouffier, metteur en scène ; Fatima Demougeot, ancienne militante de Lip ; Thomas Faverjon, cinéaste et chef opérateur ; Laurent Kondratuk, ingénieur de recherche à l’université de Franche-Comté ; Christian Rouaud, cinéaste
    animée par Hélène Fleckinger, maîtresse de conférences en cinéma à l’université Paris 8

    → 16h30 > 18h30

    table ronde

    Réappropriations militantes : hier et aujourd'hui

    Les réappropriations militantes, en particulier autour de la place et de la parole des femmes, mettent en perspective les combats des ouvriers et ouvrières de Lip.
    avec Christophe Cordier, chef opérateur et cinéaste ; Hélène Franco, magistrate syndicaliste ; Corinne Mélis, sociologue et cinéaste ; Alain Nahum, cinéaste ; Mariana Otero, cinéaste ; Jean-Pierre Thorn, cinéaste 
    animée par Xavier Vigna, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Bourgogne

    → 20h > 21h30

    lectures-projections

    « Militer, c’est aussi notre affaire »

    Cette soirée restitue les paroles des acteurs/trices des conflits à travers des lectures d’extraits de textes, d'enregistrements sonores, de journaux, de tracts, de formes théâtrales… rythmées par des projections d’images, en se concentrant sur la question des femmes dans les luttes et au travail.
    avec les comédien/nes Odila Caminos, Claude Maurice et Nicolas Mourer et la collaboration de Julien Bouffier, metteur en scène, et de Christiane Passevant-Portis, réalisatrice

     

    exposition

    Une exposition d’affiches, journaux, tracts, livres, photographies, objets fabriqués pendant les grèves (jeu Chomageopoly, cendriers, disques) ainsi que des projections de films accompagnent les propos du colloque.
    Ce sera l’occasion d’accueillir l'exposition Lip, la force du collectif montée par le Master 2 « Droit de l’emploi et des relations sociales » et le CRJFC (université de Franche-Comté) et des photographies de Bernard Faille et de Christiane Passevant-Portis.
    12 > 13 novembre
    aux horaires d’ouverture de la Maison

    manifestation en entrée libre, réservation conseillée
     
    comité d’organisation
    Hélène Fleckinger, maîtresse de conférences en cinéma à l’université Paris 8 ; Catherine Roudé, chargée de mission au Labex Arts-H2H ;
    en collaboration avec Alain Carou, conservateur au département de l’Audiovisuel de la BNF

    organisé dans le cadre du Mois du film documentaire et du programme de recherche « Cinéma / vidéo, art et politique en France depuis 1968 » par le Labex Arts-H2H avec l’université Paris 8 et la Bibliothèque nationale de France et par la Maison des métallos

    en partenariat avec les Archives françaises du film du CNC, l’Association Carole Roussopoulos, la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, l’Institut national de l’audiovisuel, l’Institut supérieur des Beaux-Arts de Besançon / Franche-Comté, l’Institut Tribune Socialiste, le Labex CAP, la Maison du peuple et de la mémoire ouvrière de Besançon, Périphérie – Centre de création cinématographique, l’université Paris 1 (HiCSA), l’université Paris 3 (IRCAV) et l’université de Franche-Comté (CRJFC)

    www.maisondesmetallos.org

La cupola e le colline

Se Roma fosse in pianura, e san Pietro fosse un santuario in cima a un'acropoli, vedremmo soltanto l'ennesima replica di Atene. Invece san Pietro è in basso e il resto della città è in alto.
L'opera più scandalosa della storia dell'arte (costruita abbattendo la seconda chiesa mai costruita nella storia del cristianesimo, e la più sacra; pagata grazie alla vendita delle indulgenze, motivo scatenante dello scisma protestante) doveva quindi essere il più alto edificio di tutta Roma.
Per cui dai colli intorno alla valle del Tevere la cupola appare come un gigante fra i nani, solida e pesante, eppure sospesa su un terreno di morbido fango fluviale. 
La cupola guarda i colli, è alla loro altezza; e i colli la guardano. E' il centro visivo della città, il suo palco.

R.E.M. - ÜBerlin (Normal In ShoreditchTM Mix)


mercoledì 30 ottobre 2013

Antoine, le poète public


Il est assis à son bureau, les mains posées sur sa machine à écrire. Une passante s'arrête et lui souffle un mot. Alors il se met à écrire. Antoine est poète public.
Il écrit dans la rue des poèmes aux passants en instantané. Sur l'art, sur l'amour, sur la tendresse, sur une huître, sur la pluie : c'est vous qui choisissez le thème. Le reste, c'est dans sa tête. Pendant qu'il écrit, vous êtes assis à ses côtés, et vous vous taisez. Le temps s'arrête. Puis il vous remet un petit billet tapé à la machine et signé de sa main. Durant quelques instants, vous avez été sa muse. Un pur moment de poésie urbaine.

Antoine Bérard, poète public
Généralement installé rue Rambuteau, en face du cinéma
de 16h à 20h, quand le temps est clément



http://www.mylittleparis.com/antoine-le-poete-public.html

martedì 29 ottobre 2013

Sul tetto




Bronks Youth Theater, Bruxelles - Un progetto denso

Quando bisogna concentrare molte cose in poco spazio, ogni stanzetta deve acquisire la forma e la posizione giusta, per realizzare l'incastro migliore possibile. Spesso non si riesce a farlo mantenendo una certa qualità, ma in alcuni casi è proprio questa densità a dare la bellezza. Si creano doppie altezze, mille differenti soffitti e pavimenti, e ogni luogo è unico e diverso dagli altri.
Ecco un esempio: il Bronks Youth Theater di Bruxelles, progettato da Martin de Maeseneer, è il contrario del classico edificio-ospedale, in cui un corridoio lungo e dritto porta a cento stanze uguali.

lunedì 28 ottobre 2013

Die gelbe Tapete (Le papier peint jaune)



Die gelbe Tapete (Le papier peint jaune)
Da Charlotte Perkins Gilman
Regia di Katie Mitchell
Parigi, Ateliers Berthier - Festival  d’Automne 2013



Katie Mitchell, ormai nota al pubblico europeo per le sue originali regie, dà nuovamente prova della sua bravura trasferendo l’intimità e l’estraneità di una tappezzeria gialla, dalle “fantasie irregolari e sgargianti, inclini a ogni peccato artistico” in un sofisticato dispositivo scenico che scardina ogni divisione netta tra interiorità e realtà esterna.

Attualizzando nella Berlino di oggi le pagine di rovente denuncia di Charlotte Perkins Gilman, la regista trasforma il giallo cenere – apparentemente irrilevante – della carta da parati che decora la stanza in cui è reclusa Anna nel perno della sua progressiva follia.

Charlotte Perkins Gilman, in scena Anna, caduta in un’acuta depressione post partum, sarà obbligata dal proprio medico-marito a rimanere chiusa nella propria camera da letto in assoluto riposo, lontana da qualsiasi contatto col mondo, precipitando così in un delirio solitario.


Così come in “La signorina Julie” ad Avignone, la tecnologia è qui al centro della produzione e non un semplice sfondo accessorio. Le telecamere seguono infatti la donna negli spazi angusti della stanza in cui è confinata e amplificano la sua progressiva alienazione.

Katie Mitchell moltiplica le piste visive e forza i diversi piani di percezione e lettura della pièce. Non si limita solamente all’installazione di un enorme schermo che, sovrastando gli spazi della casa, proietta a grande scala il delirio di Anna, o “all’incursione” indiscreta dei cameraman nel perimetro interno ed esterno della scena, ma installa a vista una cabina di regia– in cui rumoristi, tecnici del suono e montatore video operano in tempo reale – e una cabina in cui Ursina Landi doppia, o meglio dà voce, al flusso di coscienza ininterrotto e precipitato della donna, mentre a Judith Engel muta sono affidati in scena i suoi gesti, le sue azioni, le sue emozioni. Corpo e voce vengono magistralmente dissociati.









Questo dispositivo schizoide gioca sulla sovrapposizione e sulla simultaneità in verticale, in orizzontale e trasversalmente tra la realtà oggettiva e quella percepita. Le immagini proiettate sullo schermo si aggiungono infatti a quelle della scena, offrendo angolature diverse, piani ravvicinati e moltiplicando lo sguardo dello spettatore, se non addirittura sostituendolo, là dove questo non può arrivare.

Allo schermo inoltre è affidato da una parte il compito di mostrarci a intermittenza, durante tutto il corso dello spettacolo, scene amatoriali che riprendono Anna, Christoph e il figlio Max in un idyllium post partum sempre più lontano e stridente.


Dall’altra parte macchine ed espedienti cinematografici ci avvicinano sempre più alle allucinazioni della protagonista. Grazie agli effetti di dissolvenza vediamo i fantasmi che abitano la sua carta da parati. Una sorta di gigantografia di tutti i suoi fantasmi.
Eppure questa illusione allucinatoria viene subito, quasi clinicamente, smontata. Lo spettatore vede queste figure oniriche apparire e magicamente dissolversi tra le pareti  ma allo stesso tempo assiste alla costruzione di questa illusione ottica.


L’esibizione di tutti questi dispositivi, dell’intera “officina scenica” anche se inizialmente sembrerebbe mirare a interrompere la sospensione dell’incredulità, finisce invece per confondere talmente i piani di costruzione della scena da proiettare la platea nell’intimità di Anna, nel suo presente dilatato e schizoide.

La regista inglese ancora una volta sa dar volto alla femminilità nelle sue sfumature più fragili e inattese e rende così perentoria la frase finale di Anna che si dichiara ormai libera da qualsiasi prigionia.

New York City in HD


domenica 27 ottobre 2013

Luntane, 'cchiù luntane

Notte stellata sul Rodano, di Vincent Van Gogh, non è un paesaggio romantico nè un idillio sdolcinato, ma una scoperta: scoperta di ciò che non si vede ma di cui si sente la presenza; di ciò che permette a una cosa di essere bella, e che in alcuni momenti si fa più evidente.
Questa stessa cosa è anche ciò che spinge il pittore a dipingere: è la luce cchiù belle, che me fa ancore cantà.


Pe cantà sta chiarità
 ncore me sente tremà!
Tutte stu ciele stellate, 
tutte stu mare che me fa sugnà.

Ma pe’tte sole, pe’tte 
esce dall’anima me,
mezz’a stu ciele, stu mare,
nu cantemente che nze po tenè.


Luntane, cchiù luntane
de li luntane stelle,
luce da luce cchiù belle
che me fa ancore cantà.


Marinà, s’ha da vugà 
tra tutta sta chiarità,
cante la vele a lu vente, 
nu cante granne che luntane và:

tu la si ddove vo’i’ 
st’aneme pe’ne’murì
bella paranze luntane 
‘nghe sti suspire tu i’ da menì.

Luntane, cchiù luntane

de li luntane stelle,
luce da luce cchiù belle
che me fa ancore cantà.

venerdì 25 ottobre 2013

Disco labirinto - musica per sordomuti

Discolabirinto è l'ultimo singolo estratto dal fortunato album Microchip emozionale, secondo lavoro del gruppo torinese dei Subsonica pubblicato nel 2000. Alla canzone collaborano i Bluvertigo.

Il video di Discolabirinto è stato diretto da Luca Pastore ed è parte integrante della canzone: come spiegato nell'introduzione, il clip si propone di offrire una sorta di versione "visiva" della musica con un'interpretazione in Lingua dei Segni, fruibile anche dalle persone con handicap uditivi, cosicché il brano si trasforma in una sorta di esperimento musicale.

mercoledì 23 ottobre 2013

Wildlife Photographer of the Year 2013 Winners and Honorable Mentions

The results of the 2013 Wildlife Photographer of the Year were announced yesterday and a number of pheonomenal images made the shortlist of 100 photographs. The annual competition now in its 49th year is led by two UK institutions, the Natural History Museum and BBC Worldwide, who collectively received 43,000 photos from 96 countries this year. The photos will begin an international tour in the UK starting in November and you can find exhibition times and dates here.

The first two images shown above, Essence of elephants by Greg du Toit of South Africa and Mother by Udayan Rao Pawar of India are the two grand title winners. The rest of the photos are a mix of both winners and runner-up selections, and you can read much more about each photograph over at Wildlife Photographer of the Year. (via My Modern Met)

Glossario Daseyn S

Scetticismo. consiste nel dubbio sistematico davanti a tutto che provoca la mancanza di certezza circa la positività o meno di ogni realtà e quindi alimenta l'incapacità ad essere positivi, protagonisti, costruttori e capaci di passione. Oggi, intorno a noi, questo atteggiamento domina nella civiltà del sospetto, che impedisce di costruire e di lottare.

martedì 22 ottobre 2013

Ipse Dixit: Melville

"Anche se, nel dirigere la caccia a questa balena, il capitano Achab aveva mostrato la sua, per così dire, consueta operosità; ora però che l’animale era morto, sembrava colto da una qualche indefinita insoddisfazione, o impazienza, o disperazione; quasi che la vista di quel corpo morto gli ricordasse che Moby Dick era ancora da uccidere; e che potevano trascinargli sulla nave altre mille balene, senza che per questo fosse minimamente realizzato il suo grande e folle disegno."

Drawing All the Buildings in New York


lunedì 21 ottobre 2013

Tempesta



Tempesta
Anagoor
Verona, Teatro Nuovo ; 13 ottobre 2013


“Tempèstas in origine indicava un momento del giorno, solo in seguito divenne condizione, stato atmosferico e infine, in modo speciale, un tempo burrascoso e rovinoso” suggerisce  Anagoor.

Nella Tempesta di questa compagnia veneta che tenta coraggiosa nuovi linguaggi performativi, nuove drammaturgie iconografiche ritroviamo in uno scarto temporale che parte da neoclassiche ambientazioni cinquecentesche e arriva ai multimediali e incombenti segni della nostra contemporaneità uno sguardo fisso sulla fugacità del tempo, sull’irreparabile finitezza della condizione umana.



I paesaggi di Giorgione, a cui si ispirano i vari quadri scenici, portano evidenti le tracce tanto universali quanto personali dell’imminente  Apocalissi. Su ognuno di noi,  nuovi San Sebastiano  e nuove Giuditta, incombe riattualizzata e ineluttabile la fine. Le atmosfere e la luce di quel Veneto, catturato nell’attimo fulmineo e fugace di un lampo sono lo scenario contemporaneo delle nuove battaglie personali.

La giovane compagnia si sottrae a qualsiasi narrazione e preferisce una performance costruita sulla matericità del suono  e sulla creazione di quadri scenici e quadri multimediali, sulla loro sovrapposizione simultanea e atemporale, ricorrendo a due schermi verticali e all’installazione di una struttura in plexiglas da cui emergono, terrene e sublimi, le varie figure.

Non stupisce quindi la Segnalazione Speciale al Premio Scenario nel 2009 e il più recente Premio Hystrio nel 2013.

martedì 15 ottobre 2013

La Blogothèque e i suoi "Concerts a emporter"

I Take-Away Shows sono i primi video podcast de La Blogotheque (un rinomatissimo sito francese prettamente a sfondo musicale, ndr). Ogni settimana, invitiamo un artista o una band a suonare per strada, in un bar, o un parco, oppure un appartamento o un ascensore, e filmiamo tutto. Naturalmente, la bellezza di tutto ciò sta nei piccoli incidenti, le esitazioni, e le follie che avvengono all’improvviso. Inoltre, noi non modifichiamo alcun video, quindi ciascuno di essi è perfettamente originale e mantiene il suono naturale dell’ambiente in cui è stato registrato. Il nostro scopo risiede nel catturare gli istanti, filmare la musica esattamente nel momento in cui avviene, senza preparazione, senza trucchi. Spontaneità è la nostra parola chiave.

Artisti famosi nel panorama Indie internazionale hanno partecipato, come Andrew Bird, i Beirut, gli Arcade Fire, i Sigur Ros, Sufjan Stevens, Michael Kiwanuka (per citare i miei preferiti), ma la lista di video (più di 400) che trovate su -questo link- è fatta soprattutto per conoscere musicisti e luoghi nuovi; per esempio...

...i Tenniscoats, duo giapponese che in questo video suona una filastrocca nella periferia di Tokyo, oppure...

Vincent Segal e Ballake Sissoko, un violoncellista e un suonatore di kora in un bar di Parigi.
L'effetto non è diverso dal vedere i classici suonatori elemosinieri di qualche città turistica; e anche chi è più conosciuto e vende in tutto il mondo è guardato dalla gente per strada come si guardano gli zingari sulla metro.

lunedì 14 ottobre 2013

Il Cinema America - Angelo di Castro

Con il boom di Cinecittà, Roma si presentava negli anni 50 come una città risorta da poco, con ancora tutto da costruire, e come una possibilmente sempre più ambita meta di attori e personaggi famosi. I bambini andavano a vedere Tarzan e Maciste nelle sale delle parrocchie, ma sognavano quei grandiosi e luccicanti cinema che vedevano (paradossalmente) nei film americani.
Le sale del periodo erano non molto diverse dai teatri; classiche, serie, un po' fasciste o rococò. Il teatro Lamarmora fu uno dei primi di questi teatri-cinema a cambiare forma; i suoi padroni chiamarono Angelo di Castro, un architetto ebreo, per realizzare in pieno centro storico, a Trastevere, un cinema come quelli americani: moderno, luccicante, invitante, spregiudicato: il Cinema America!

Philip Bannister - rappresentare la città

domenica 13 ottobre 2013

Paperino nel mondo della matemaGica

È mezzanotte dottor Schweitzer

Ci sono opere che ci trasmettono un’immagine dell’uomo che potremmo definire gigantesca.
Il est minuit Dr. Schweitzer (E’ mezzanotte dottor Schweitzer), di Gilbert Cesbron lo fa. Si tratta di un’opera di teatro che si svolge durante poche notti,  nell’agosto del 1914, all’inizio della Prima Guerra mondiale ed  è un’esemplare testimonianza di come gli uomini, posti in una determinata circostanza, acquistino, grazie alle loro decisioni, una statura enorme.

sabato 12 ottobre 2013

Rem Koolhaas, 425 Park Avenue, New York

L'architetto Rem Koolhaas è famoso per la sua teoria racchiusa nello slogan "fuck the contest!", quindi di muoversi in modo autonomo rispetto al contesto architettonico; in questo caso, per di più, il contesto è la Manhattan a cui ha dedicato il bellissimo libro Delirious New York. 

sabato 5 ottobre 2013

Antonio Fontanesi, un pittore reggiano in Giappone

Il Kobū bijutsu gakkō

Nel 1876 il governo fondò il Kobū bijutsu gakkō (Scuola tecnica d’Arte) poiché aveva la necessità di istituire un’accademia nella quale si insegnasse la pittura per puri scopi pratici. Essa fu inserita nelle competenze delKōbushō (Ministero della Tecnica) dal momento che l’arte veniva considerata una tecnica al servizio della scienza.

All’epoca il governo impiegava diversi stranieri, i quali avevano il compito di contribuire alla formazione della futura potenza giapponese: l’Italia fu scelta come maggiore rappresentante della “grande” arte. Il conte Alessandro Fè, allora ambasciatore italiano in Giappone, inviò un bando che, attraverso il Ministero della Pubblica Istruzione, pervenne all’Accademia Albertina di Torino nella quale insegnava paesaggio da sei anni Antonio Fontanesi. Il bando giunse anche all’Accademia di Brera dove furono scelti Vincenzo Ragusa per rappresentare la scultura e Giovanni Vincenzo Cappelletti per l’architettura.

Linguaggio e comunicazione - Il Caimano

Il tipico dialogo fra un "erudito" e una giovane.

giovedì 3 ottobre 2013

La stazione ferroviaria più alta del mondo: le JR Central Towers di Nagoya

Il centro di Nagoya è dominato dalle JR Central Towers, due grattacieli gemelli di 245 metri di altezza, che ospita la sede centrale della società giapponese ferroviaria e la stazione JR di Nagoya. 

mercoledì 2 ottobre 2013

Guttuso, il '68 e la facoltà di architettura

1968: anno della contestazione studentesca; anno degli scontri a Valle Giulia, la facoltà di Architettura di Roma. 
Gli studenti romani che occupavano l'ateneo disegnarono insieme a Renato Guttuso graffiti con i simboli della protesta. Il movimento studentesco sorto all'interno della facoltà denominato "Gli Uccelli", tra i militanti anche un certo Paolo Liguori giornalista di Mediaset, realizzarono affiancati dall'artista siciliano i disegni stilizzati che ancora oggi adornano la facciata principale dell'edificio di Architettura. 
Furono, infatti realizzate da Guttuso un profilo di volto di donna mentre mangia un grappolo d'uva , una gigantesca mano ed una ampia serie di tralci, con vitigni, foglie e chicchi, sui quali si arrampica una figura d'uomo nudo come a voler significare la fatica che l'individuo è chiamato a fare ogni giorno per salire i gradini della vita, del sapere e del futuro. 

martedì 1 ottobre 2013

Art on the streets: not only murales

Over the last two years or so artist Tec has taken to the streets of São Paulo, literally, to paint several large-scale works of crawling animals and people. You can see several more of the giant pieces that run almost the length of a city blocks over on Flickr. If you liked this also check out the work of Roadsworth. (via Wooster Collective, This Isn’t Happiness)