martedì 5 aprile 2011

Juliano dans le souvenir d'un ami.

Juliano est mort. Ma douleur est immense. C’était un ami, un homme lumineux, un grand artiste et surtout un homme libre de tout préjugé, qui combattait tous les fanatismes et se battait avec un courage tranquille pour la libération de son pays et pour la libération de la femme. Ceux qui l’ont tué sont méprisables, ils ont éteint le feu de la fraternité et de l’amour. Juifs ou arabes, ils sont dépourvus de toute humanité, ils sont des fascistes, comme celui qui déclarait sortir son révolver quand il entendait parler de culture. Car c’est bien un crime contre la culture dont il s’agit et sa mort nous confirme dans notre certitude que nous sommes dans la bonne voie quand nous organisons la résistance par la culture. Je me souviens encore d’un poème des années sombres chez nous : Un homme est mort qui n’avait pour défense Que ses bras ouverts à la vie Un homme est mort qui n’avait d’autre route Que celle où l’on hait les fusils Un homme est mort qui continue la lutte Contre la mort contre l’oubli Car tout ce qu’il voulait Nous le voulions aussi Nous le voulons aujourd’hui Que le bonheur soit la lumière Au fond des yeux au fond du cœur Et la justice sur la terre Nous continuons. Bien amicalement, Jean Claude Ponsin, président des Amis d’Al Rowwad

1 commento:

  1. Je me souviens de ce que vous avez écrit:
    "Mais après, je l’ai vue s’éloigner avec ses amis. Ils parlaient tous un français coloré par un accent différent, issu, je crois, de différents partie du monde. Ils discutaient entre eux avec une vivacité colorée aussi. Ainsi j’ai pensé que, s’ils arrivaient à être amis, la partie n’était, peut-être, que remise."
    Nous prions et nous nous battons pour une amitié éternelle.

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