venerdì 24 giugno 2011

On ne sait jamais d'avance ce que l'on sera quand on se trouvera

" Toute lecture qui cherche à comprendre n'est qu'un pas sur un chemin qui ne trouve jamais de terme. Quiconque s'engage sur ce chemin sait qu'il ne viendra jamais " à bout " de son texte ; il en reçoit le coup. Quand un texte poétique l’a touché à ce point qu'il finit par " entrer " en lui et s'y reconnaître, cela ne suppose ni l'accord ni la confirmation de soi. On s'abandonne, pour se trouver. Je ne me crois pas si éloigné de Derrida, quand je souligne qu'on ne sait jamais d'avance ce que l'on sera quand on se trouvera. "
Hans Georg Gadamer
La réponse
Jacques Derrida : " Comme il avait raison ! Mon Cicérone Hans Georg Gadamer ",
Frankfurter Allgemeine Zeitung, 23 mars 2002.
 
Les textes prononcés par Derrida et Gadamer le 25 avril 1981 ont été publiés dans la Revue internationale de philosophie n° 151, 1984, p. 333-347.

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