venerdì 27 maggio 2011

Jacques Copeau, troisième partie



La Bourgogne et les dernières années

Après tout ça, Copeau se retire en Bourgogne avec ses élèves. Il a continué à chercher celle que Gide appelait sa « chimère » jusqu’à la fin: travailler avec la jeunesse. La vie collective et le travail commun continuent dans le chemin commencé à l’école. La journée commençait à 9 heures du matin avec les exercices de gymnastique, suivis par la pratique du mime, et dans l’après midi modelage, musique et peinture d’abord et puis improvisation, et répétition du spectacle en chantier. Finalement les acteurs jouaient la pièce dans les marchés, dans les places, dans les rues, où se déroulait la vie quotidienne.
Les Bourguignons, d’abord méfiants, les accueillent bientôt avec sympathie, les désignant sous le nom de « Copiaus ». Ils joueront «Fragment d’une célébration de la vigne et du vin », en 1932, et entre le 1925 et le 1929, « Le triomphe de Notre Dame de Chartres », « La vie profonde de Saint François d’Assise », et « La souriante madame Beudet » d’Obey.
C’est en fait à Lyon, le 14 Mai 1924 que la troupe rencontre André Obey. Il était à l’époque un jeune dramaturge déjà assez connu. Il restera avec eux trois ans en tant que poète de la troupe et avec lui Les Copiaus fonderont La Compagnie des Quinze. Pendant ces ans ils ont monté « Noé», « Le viol de Lucrèce » et « Bataille de la Marne ».
En mai 1940 Copeau est nommé pour une brève période « Administrateur provisoire de la Comédie française ». Mais, en refusant de s’incliner devant les exigences des autorités d’occupation, il démissionne le 6 Mars 1941. Le même mois, il publie Le Théâtre populaire et termine Le Petit Pauvre, histoire de saint François d'Assise. Assombri par la guerre et la maladie, il peut encore assurer, en juillet 1943, la mise en scène du « Miracle du pain doré » dans la cour des Hospices de Beaune, avec l'assistance d'André Barsacq. Ses derniers ans passent en donnant des conférences en Europe et aux Etats-Unis et en écrivant.
Il mort en 1949.

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